Arrêt perreux: l’arrêt Nicolo rendu le 20 octobre 1989 par le Conseil d’Etat
Publié le 23/11/2022
Extrait du document
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PROPOSITION DE CORRIGE SEANCE N°3
COMMENTAIRE D’ARRET
Les normes communautaires et internationales sont supérieures aux lois peu importe leur
antériorité ou leur postériorité.
Tel est le principe posé par l’arrêt Nicolo rendu le 20 octobre
1989 par le Conseil d’Etat et qui fait objet du présent commentaire.
En l’espèce, il ressort qu’à l’élection des représentants au parlement européen qui s’est
déroulée le 18 juin 1989, des citoyens des DOM TOM ont d’une part, participé et sont d’autre
part, présentés sur des listes de candidats.
M.
Z estime que cette situation aurait vicié le
résultat des élections.
Dans son mécontentement, il a saisi le Conseil d’Etat en vue d’une annulation des opérations
électorales.
La question de droit qui s’est posée aux hauts magistrats est de savoir si les dispositions de la
loi du 7 juillet 1977, régissant les élections des représentants français à l’assemblée
européenne, sont-elles compatibles avec les stipulations de l’article 227-1 du traité de Rome ?
Ces derniers ont rejeté la demande de M.
Z en décidant que Les dispositions de la loi du 7
juillet 1977 ne sont pas incompatibles avec les stipulations de l’article 227-1 du traité de
Rome.
L’arrêt a le mérite de poser le principe de la primauté des normes internationales sur les lois
peu importe leur antériorité et leur postériorité.
Il vient mettre un terme aux tergiversations du
juge administratif sur la place des traités et des normes communautaires dans l’ordre juridique
interne.
A la lumière de toutes ces observations liminaires, le présent devoir optera pour un chœur à
deux voix.
Il va s’agir en premier lieu de mettre en exergue la consécration de la primauté des
normes internationales sur les lois dans l’ordre juridique interne (I) et en deuxième lieu de
souligner l’application conditionnée qu’en fait le juge administratif (II).
PLAN
I-
-
-
La consécration de la primauté des normes internationales sur les lois dans
l’ordre juridique interne
A- Une consécration longtemps refusée par le juge
Donnez le sens de l’intitulé et NON LES MOTS.
Montrez en quoi consiste l’hésitation en faisant intervenir les arrêts comme : 1 mars
1968, société générale des fabricants de semoules de France,....
»
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