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A quel régime fiscal obéit la transmission d'entreprise ?

Publié le 17/10/2012

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A quel régime fiscal obéit la transmission d'entreprise ? La procédure fiscale est particulièrement lourde au moment de la transmission de l'entreprise. De nombreuses mesures sont prévues pour en diminuer le poids. • Régime général des cessions : La cession d'une entreprise industrielle, commerciale ou artisanale ou le décès de l'exploitant entraînent une imposition immédiate des bénéfices non encore taxés de l'année courante et des années antérieures. L'imposition immédiate se calcule sur le résultat de la période courant entre la fin du dernier exercice comptable taxé et la date de la cession. Le contribuable peut ainsi, l'année de la cession, constater un bénéfice exceptionnel qui va être imposé selon le ...

« voie de donation-partage à l'un des enfants, à charge pour l'enfant de verser une soulte à chacun de ses copartageants.

La do­ nation et le partage doi­ vent être réglés dans le même acte .

• Parts de sociétés de personnes (SARL de famille) : Lorsqu'un contribuable exerce son activité professionnelle dans le cadre d'une so­ ciété dont les bénéfices sont soumis à l'IR.

ses parts de sociétés sont des élé­ ments de l'actif profes­ sionnel.

S'il transmet à une personne physique (à titre gratuit) la plus-value est exonérée si le bénéficiaire conserve les titres.

En cas de vente.

la plus-value en report d'imposition est due.

• Paiement des droits de mutation : Le paie­ ment des droits de mu­ tation à titre gratuit sur transmission d'entreprises à titre gratuit peut faire l'objet d'un paiement fractionné .

Après calcul des éventuels abatte­ ments.

le paiement des droits correspondants peut être différé pendant cinq ans à compter de la date d'exigibilité des droits puis fractionné sur dix ans .

La transmission doit por­ ter sur l'ensemble des LA LOI ET VOUS biens d'une entreprise in­ dividuelle ou sur les ac­ tions ou parts d'une so­ ciété non cotée.

La transmission de l'en­ treprise doit porter sur l'entreprise exploitée par le défunt.

Elle doit avoir une activité industrielle, commerciale.

artisanale.

agricole ou libérale.

Pour les entreprises indi­ viduelles, la déclaration de succession ou l'acte de donation devra évaluer distinctement les biens af­ fectés à l'exploitation et les autres et préciser que l'ensemble de l'entreprise transmise était exploitée par le donateur (ou le défunt).

Article 151 nonies du Code général des impôts: value n'est pas immédiatement imposée si le bénéficiaire de la transmission prend l'engagement de calculer la plus-value réa­ lisée à l'occasion de la cession ou de la transmission ultérieure de ces droits par rapport à leur valeur d'acquisition par le précédent associé.

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