Zambie (1998-1999): Inquiétante augmentation de la pauvreté Le début de l'année 1998 a été marqué par les poursuites engagées à...
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Zambie (1998-1999): Inquiétante augmentation de la pauvreté
Le début de l'année 1998 a été marqué par les poursuites engagées à l'encontre
des commanditaires supposés de la tentative de coup d'État d'octobre 1997.
Les
chefs des principaux partis d'opposition, Kenneth Kaunda, de l'UNIP (Parti de
l'indépendance nationale uni), Dean Mung'omba, du ZDC (Congrès démocratique
zambien), et Roger Chongwe, du LPF (Front progressiste libéral), faisaient tous
partie des suspects et certains ont été emprisonnés.
Des membres du parti au
pouvoir, le MMD (Mouvement pour la démocratie multipartite), ont même été
inquiétés.
Mais, une fois de plus, c'est surtout l'ancien président écarté du
pouvoir en 1991, K.
Kaunda, qui a fait les frais de l'acharnement du
gouvernement.
En dépit des mises en garde de la Commission zambienne des droits
de l'homme et de plusieurs donateurs, il a été accusé de haute trahison en
février 1998 puis emprisonné jusqu'au mois de juin, tandis que l'état d'urgence,
décrété à la suite de la tentative de coup d'État, était prolongé jusqu'en mars.
Après sa libération, K.
Kaunda s'est engagé à rebâtir l'UNIP avant de quitter
définitivement la scène politique.
Le président Frederik Chiluba a lancé une politique d'austérité, guère favorable
à sa popularité ni à celle de son gouvernement.
Le gel des salaires de la
fonction publique l'a opposé au ZCTU (Conseil zambien des syndicats).
Le
ministre des Finances, Ronald Penza, a été écarté du gouvernement fin mars 1998,
en raison de l'échec des négociations visant à la privatisation des mines de....
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