Zaïre (Congo-Kinshasa) (1988-1989) L'année 1988 a été difficile pour le Zaïre qui a négocié avec le FMI un programme économique...
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Zaïre (Congo-Kinshasa) (1988-1989)
L'année 1988 a été difficile pour le Zaïre qui a négocié avec le FMI un
programme économique et qui a dû faire face à une crise politique avec la
Belgique.
Le pays a poursuivi ses négociations avec le FMI en dépit de
divergences sur les mesures de redressement économique à prendre.
Le
gouvernement zaïrois se refuse à appliquer un simple programme de stabilisation
et cherche aussi à promouvoir la croissance.
Ces négociations ont abouti, en
juin 1989, à un accord de confirmation avec le FMI.
Le chef de l'État, le président Mobutu Sese Seko, s'est à nouveau élevé contre
la corruption de certains cadres et fonctionnaires.
Un nouveau ministre des
Finances, Katanga Mukumadi ya Mutumba, a été nommé le 12 octobre 1988, afin de
renforcer la cohésion du gouvernement face au FMI et à la Banque mondiale.
Ce
changement a été suivi, le 20 novembre, d'un important remaniement ministériel:
Kengo wa Dondo, Premier ministre de 1982 à 1986, a retrouvé son poste.
Sur le plan diplomatique, le président Mobutu a rencontré le chef d'État
sud-africain Pieter Botha, le 1er octobre 1988 au Zaïre, pour discuter des
perspectives de paix en Angola et en Namibie.
La visite en Afrique du Sud du
ministre zaïrois des Affaires étrangères, Nguza Karl-i-Bond, prévue pour le 20
octobre suivant, a été reportée à la dernière minute.
Elle a finalement été
effectuée en juin 1989.
Le Zaïre a, d'autre part, repris le 23 octobre ses
relations diplomatiques avec la Libye, qui étaient interrompues depuis 1982,
lorsque le Zaïre avait renoué diplomatiquement avec Israël.
A l'occasion de la visite du Premier ministre belge, Wilfried Martens, fin
octobre 1988, la....
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