XX' siècle A l'éclaircie de l'être B le caractère de défi et de travestissement de la technique La saisie de...

« XX' siècle A l'éclaircie de l'être B le caractère de défi et de travestissement de la technique La saisie de la structure du Dasein dans sa totalité dépend de la réponse à la question de ce qui est rmdu possible par l'unité du Dasein dans le souci. Pour IIEIDF.OOER, c'est la lem�.

La résolu­ tion anticipatrice avec laquelle le Dasein se projette vers ses possibilités n'est possible que par le � de l'avenir, par lequel le Dasein peut f11Venir à lui-mêmc.

Mais ce n'est qu en se rcpraiant « tel qu'il était déjà •• par consaiuent dans son être-'tl, que le Dasein peut parvenir à soi dans l'avenir de telle sorte que ce soit bien à soi-même qu'il revienne. Et ce n'est que dans son itre-prisenl qu'il peut rencontrer Je moode qui l'entoure et le saisir par 1' action.

La temporalité, comme « avenir qui présentifie l'étant-été•• rend possible le pouvoir­ être-tout, et est le sens du souci.

La temporalisa­ tion du Dasein dans le mode de l'authenticité est l'anticipalion (avenir), l'instant (présent), la rlpjtition (être-été). A partir de 1930, environ, se produit une évo­ lution dans la pensk de HEIDEGGER, qu'il désigne lui-même comme« t1111runt • (Kehre). Dans Etre et Temps, il avait tenté d'élucider la question du sens de l'être à partir de la compré­ hension de l'être du Dasein, mais c'est à pré­ sent l'être lui-même qui rend possible la com­ préhension de l'être selon la façon dont il se dévoile. c L'homme est bien plutôt "jeté" par )'Etre lui-même dans la vérité de l'Etre, de sorte qu'ek-sistant en cette manière, il pro�ge la vérité de )'Etre pour qu'à la lumière de )'Etre l'étant apparaisse comme l'étant qu'il est. Quant à savoir si l'étant apparait et commeot il apparat"t, si le Dieu ou les Dieux, l'histoire et la nature entrent dans l'éclaircie de l'être, et comment ils y entrent, s'ils sont présents ou absents et en quelle manière, ! 'homme n'en décide pas.

La venue de l'étant repose sur le destin de !'Etre.

Mais pour l'homme la ques­ tion demeure de savoir s'il trouve la conve­ nance propre de son essence, correspondant à ce destin.» L'ek-sistence de l'homme signifie alors le fait de se tenir dans l'idain:ie de l'être. Eclaircie signifie ici, au sens d'éclaircir, « rendre quelque chose léger, ouvert •· Le rapport entre l'être et l'homme est fondé par l'être lui-même de telle sorte qu'il regroupe le Dasein comme le « lieu et place » de l'éclaircie. L'itre lui-même est l'éclaircie, tandis que ce qui en elle apparat'"\ au Dasein (I'éclairci) est l'itant. La manière dont 1 'étant apparaît se transforme au cours de l'histoire de l'être. La vérité de l'étant est alors comprise par HEIDf.OOER comme noo-disslmulatioo. « Seule cette éclaircie confbe et assure, à llOIIS autres bommes, un passage vers l'étant [...

]. Grice à cette éclaircie, l'étant est dévoilé dans une certaine et changeante mesure.

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