Vous devez écrire une lettre comme le fait Montesquieu dans les Lettres persanes => ton satirique. • Nous vous donnons...

« Vous devez écrire une lettre comme le fait Montesquieu dans les Lettres persanes => ton satirique. • Nous vous donnons des pistes à creuser car n’oubliez pas que ce sera votre devoir personnel. • Lettre, si c’est comme dans les Lettres persanes, vous devez la rédiger à un ami : certes, vous pouvez le tutoyer et être ironique bien plus ouvertement que si vous écriviez à votre patron.

Toutefois, abstenez-vous de toutes familiarités (« salut mon pote » ne fera pas du tout plaisir à votre professeur de français.

De plus, il s’agit d’une exercice d’écriture => à vous d’être ironique sans aucune familiarité ni grossièreté). • Lettre : vous la datez de notre époque (septembre 2007) et précisez bien le lieu : Paris, Lyon, Marseille, Gien, Auxerre… comme vous le souhaitez. Avant de raconter la coutume ou le fait de société que vous allez développer, n’oubliez pas les formules de politesse (même s’il s’agit d’un ami). « Cher Cacambo/Yidi/ Yéti/ Cornélius (inventez le nom de votre ami, il faut juste qu’il fasse « exotique », à l’opposé de Jean Martin !), « J’espère que tu vas bien et que ta famille se porte à merveille.

Comment va ta femme, elle doit être sur le point d’accoucher maintenant ? Tu vas redevenir papa ! (ou, dans une version plus « jeune » : que fais-tu de tes vacances ? …). Comme tu dois le deviner, je t’écris de France ! Et oui, ça y est, j’y suis ! Après un long voyage, je suis enfin dans la patrie de Voltaire et d’Hugo.

C’est merveilleux d’être là, si loin de mon petit village, dans ce pays dont on nous a tant parlé.

Tout est plus grand que chez nous, les gens (=> vous pouvez vite parler des habits ou des voitures ou des maisons…).

» • Après cette courte introduction, passez au sujet clef de votre devoir : => parlez d’un fait de notre société avec le recul qu’aurait un homme/femme totalement étranger à notre civilisation.

Comme Montesquieu l’a fait avec talent, vous devez trouver le recul suffisant pour évoquer un sujet très quotidien, qui nous semble « normal » mais qui, vu sous un autre angle, parait stupide, ridicule ! 1- vous devez donc trouver votre sujet.

La liste est longue : les enfants qui sont très gros et qui passent leur journée devant l’ordinateur et la télévision, au lieu de courir derrière un ballon / le ministre de l’éducation qui a décidé de réduire le nombre d’heures de cours des enfants de primaire, alors qu’ils sont peu capables de lire, d’écrire et de compter à l’entrée en 6e / l’utilisation de la voiture alors que cela coûte cher et que cela pollue / la pauvreté dans le pays avec des clochards partout dans les rues / l’impolitesse des gens qui vous marchent sur les pieds, vous bousculent / l’engouement des Français pour les matchs de l’équipe de France de football / les enfants de plus en plus jeunes qui deviennent de véritables délinquants (mais que font les parents ?…) … • Attention à ne pas vous perdre dans un catalogue de nombreux exemples.

Vous devez développer un, deux, voire trois exemples (après, cela ferait trop catalogue de la Redoute). • Comme Montesquieu, vous allez introduire votre sujet et le tourner en dérision (mais finement).

Remarquez, décrivez le « phénomène » puis soyez ironique et même, attaquez directement. « Il faut que je te raconte quelque chose qui, d’après moi, est typiquement français.

J’étais dans le « métro » parisien (c’est une espèce de petit chemin de fer qui roule sous Paris et va très vite), il était 17H.

Je veux entrer dans le wagon, et voilà qu’un monsieur très pressé me bouscule.

Interloqué d’être ainsi poussé, je me retourne un peu irrité et ce monsieur me toise d’un air….... »