Violence & Délinquance (IFSI)
Publié le 23/07/2014
Extrait du document
• Question 2
Des flambées de violence urbaine éclatent en France et sont perpétrées par des
enfants délinquants de plus en plus jeunes. Quelles actions vous semblent prioritaires
pour diminuer les tensions dans les quartiers difficiles?
Réponse
Abandonner la construction de grands ensembles.
Accompagner la rénovation des villes par des mesures sociales.
Inciter les entreprises et les commerces à s' implanter dans ces villes.'
Adopter des mesures de réinsertion professionnelle pour les jeunes.
Accentuer la prévention grâce à des associations culturelles et sportives.
Augmenter les patrouilles de policiers pour améliorer la sécurité.
• Question 3
Les peines encourues pour un viol peuvent être de 15 à 20 ans de réclusion criminelle.
Pourquoi le viol est-il considéré comme un crime?
Réponse
Le viol est une atteinte à l'intégrité physique et psychique de la personne. Il peut
entraîner une mutilation ou une infirmité (tortures, actes de barbarie), il est toujours
traumatisant car il est vécu comme une humiliation.
• Question 4
Les grands ensembles forment un monde artificiel, favorisant la ségrégation
sociale, /'entassement des populations et la transformation du citoyen en simple
résidant. Pensez-vous que cela explique enti�rement ce qu'on appelle «le mal
des banlieues �?
Réponse
Ces grands ensembles ont en effet une fâcheuse tendance à ressembler à des
ghettos. Ces quartiers populaires concentrent une population d'ouvriers et d'employés,
jeunes et au chômage, avec des familles nombreuses, où sont surreprésentés
les étrangers avec parfois plus de trente nationalités différentes.
«
W.
RÉUSSIR LE CONCOURS D'ADMISSION EN IFSI
Le malaise des banlieues
Les poussées de violence dans les banlieues font régulièrement la une de l'ac
tualité.
Les racines du mal sont bien
connues: urbanisme simplificateur
aboutissant
à la construction de
grands
ensembles à la périphérie des
villes, la crise économique et le chô
mage qui frappent tout
particulière
ment les jeunes (25 % des hommes de
moins de
25 ans), les pertes de
repères sociaux,
la progression de la
toxicomanie, la montée de l'inté
grisme, l'influence de la télévision et
du cinéma avec
son cortège de vio
lences, la course effrénée à la
consommation, la démission fami
liale, les familles trop nombreuses, la
désorganisation de la police ...
La population carcérale
;.
»
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