Vénézuela (1990-1991) Le Vénézuela a poursuivi en 1990-1991 une politique extérieure extrêmement active, notamment dans la Caraïbe: présence du président...
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Vénézuela (1990-1991)
Le Vénézuela a poursuivi en 1990-1991 une politique extérieure extrêmement
active, notamment dans la Caraïbe: présence du président Carlos Andres Perez
lors de l'investiture des chefs d'État dominicain (août 1990), guatémaltèque
(janvier 1991), et haïtien (février 1991); accord avec le Bélize sur la lutte
anti-drogue et le financement de la construction de logements, et avec la Guyana
sur la diminution des taxes sur les produits de ce pays; offre à Haïti et à la
Jamaïque de pétrole à prix préférentiel.
Caracas a proposé, avec la France - où
le président vénézuélien devait se rendre en 1991 - l'organisation d'une
conférence internationale destinée à réguler le marché pétrolier.
En septembre
1990, le pays est officiellement devenu membre du GATT (Accord général sur les
tarifs douaniers et le commerce) et il a engagé un programme de réduction
progressive de ses droits de douane.
La création - en 1994 - d'une zone de
libre-échange avec le Mexique et la Colombie a été annoncée.
Durant la crise du Golfe, ouverte le 2 août 1990 par l'invasion du Koweït par
l'Irak, le Vénézuela - qui a accueilli en décembre 1990 George Bush, premier
président des États-Unis à s'y rendre depuis trente ans - est apparu comme un
"bon partenaire" de l'Occident, augmentant sa production pétrolière pour pallier
l'absence de brut koweïtien.
Cette attitude a précipité la conclusion, le 18
décembre 1990, d'un accord avec le FMI, lequel a récompensé l'un de ses "bons
élèves" par l'octroi d'un prêt considérable (1,4 milliard de dollars).
Dans le
cadre du plan Brady, la dette auprès des banques commerciales a également été
renégociée et le pays a vu le service annuel de sa dette passer de 3,6 à....
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