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usines intégrées LE ROYAUME-UNI BILANS ET PROBLÈMES ÉCONOMIQUES sur minerai national .. usines travaillant le minerai importé ◊ aciéries travaillant...

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« usines intégrées LE ROYAUME-UNI BILANS ET PROBLÈMES ÉCONOMIQUES sur minerai national .. usines travaillant le minerai importé ◊ aciéries travaillant les ferrai lies B Les grandes industries u ■ Jadis riche de minerais non ferre x (étain), la Grande-Bretagne se contente aujourd'hui de transformer les métaux.

d'importation : cuivre, plomb, zinc, après un ultime raffinage dans les ports.

La construction récente de trois usines permet désormais de produire autant d'aluminium (300 000 t) qu'on en importe du Canada ou de Norvège.

Avec 14 millions de tonnes de fonte et 23 d'acier, la sidérurgie* n'occupe plus que le septième rang mondial.

La firme d'État British Steel n'échappe pas à la grave crise mondiale : déficit d'exploitation, fermeture des usines vêtustes, Licenciement de personnel. ■ Du fait de la très dure concurrence des chantiers étrangers et surtout japonais, la construction navale ne lance guère qu'un million de tonneaux par an, soit 3 à 4 % de la production mondiale, dans des chantiers modernisés à Belfast, Barrow et Birkenhead sur la mer d'Irlande, sur les rives de la Clyde et autour de Newcastle.

La fabrication de plates-formes de forage et de barges pour la pose des pipe-lines en mer du Nord relaie souvent la construction tradition­ nelle.

L'emploi des 200 000 travailleurs de l'aéronautique est instable.

Fabrications militaires, programmes civils, hélicoptères, moteurs et engins spatiaux ont fait l'objet de programmes hardis, et novateurs, mais financièrement déficitaires (construction de Concorde par British Aircraft associé à Sud-Aviation, faillite de Ro lls Royce).

La construction automobile stagne.

Avec 1 650 000 véhicules, en 1975, le Royaume-Uni se place maintenant loin derrière la France et l'Allemagne qu'elle précédait il y a 15 ans. Le groupe British-Leyland s'émousse progressivement devant ses concurrents, et les exportations progressent moins vite que les importations. ■ L'industrie textile a subi une profonde mutation.

Elle garde les vestiges réorganisés des branches traditionnelles.

Longtemps la première du monde, l'industrie cotonnière n'arrive qu'au 4e rang de la C.E.E.

pour les filés, et au 5" derrière la Belgique pour les tissus.

Pour la laine, le Royaume-Uni est dépassé par l'Italie et ne sauvegarde que les productions de qualité (peignés).

Face à cet effondrement, les textiles chimiques sont en expansion : les puissantes firmes comme I.C.I., Courtaulds, Celanese produisent en abondance artificiels (rayonne) et synthétiques (nylon).

Alors qu'en 1914, un ouvrier d'industrie sur cinq travaillait dans le textile, c'est à peine un sur douze aujourd'hui. ■ Parmi les industries en expansion, la chimie détient le record du taux de croissance ( + 353 % entre 1948 et 1975).

Née en 1720 avec la fabrication de l'acide sulfurique, orientée vers le traitement du sel et la production des colorants essentiels pour le textile, elle s'est diversifiée avec la chimie organique.

Dans ce domaine, le National Coal Board et les groupes pétroliers ont rejoint les firmes tradition­ nelles, d'I.C.I.

à Unilever, dans la construction de grands complexes comme celui de Wilton. Les industries électrique, électronique et alimentaire sont aussi dynamiques.

La fusion de General Electric et English Electric a mis en place un groupe de 225 000.... »

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