Uruguay (2005-2006): La gauche s'installe La gauche a passé sa première année au pouvoir, fait historique pour le gouvernement de...
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Uruguay (2005-2006): La gauche s'installe
La gauche a passé sa première année au pouvoir, fait historique pour le
gouvernement de Tabaré Vázquez.
L'économie du pays a accéléré son rattrapage,
après la profonde récession des années 1999-2002, tirée par une croissance de 6
% du PIB et une conjoncture internationale favorable aux exportations agricoles.
Pour répondre au déficit énergétique lié à l'augmentation du prix du pétrole,
question cruciale dans le cadre la réindustrialisation, le gouvernement a signé
des accords avec la Bolivie et le Vénézuela notamment, pour un accès avantageux
au gaz.
Sur le plan politique, la première année du gouvernement s'est soldée par un
soutien important de son action (60 % d'opinions favorables en février 2006).
Toutefois, le Frente Amplio (Front élargi) du président T.
Vásquez vivait une
transition identitaire : composée à sa création de communistes, de socialistes,
de Tupamaros (ex-guérilleros) et d'indépendants, cette coalition de gauche,
devenant un acteur gouvernemental, a vu, d'un côté, l'extrême gauche commencer à
se constituer en force d'opposition (sans représentation parlementaire) et, de
l'autre, le président affirmer son autorité personnelle sur le parti (il a ainsi
mis un veto au projet de légalisation de l'avortement en invoquant des raisons
d'« éthique personnelle »).
Par ailleurs, l'action du gouvernement a été marquée par quelques mesures très
symboliques.
Dès sa prise de pouvoir, celui-ci a mis en place un « plan social
d'émergence » (180 millions d'euros).
Il a également réinstallé le système de
négociations paritaires (inexistantes depuis le coup d'État de....
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