Turkménistan (2005-2006) Grandeurs et décadences Au pays du Turkmenbachi (le « père des Turkmènes »), les années se suivent et...
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Turkménistan (2005-2006)
Grandeurs et décadences
Au pays du Turkmenbachi (le « père des Turkmènes »), les années se suivent et se
ressemblent.
L’année 2005-2006 n’a pas dérogé à la règle : l’inamovible
président Saparmourad Niazov s’est attaché à écarter ceux qui constituaient une
menace pour son pouvoir.
Les purges récurrentes et l’absence de réforme ont
renforcé le sentiment de frustration parmi la population.
Le culte de la
personnalité et l’autoritarisme du président Niazov n’ont pas connu de limite.
Aussi, l’annonce, en avril 2005, de son retrait de la vie politique en 2009
restait sujette à caution.
Au pouvoir depuis 1992, réélu président à vie en
1999, S.
Niazov a annoncé la tenue d’une élection présidentielle d’un genre
nouveau : par étapes, de 2006 à 2009.
Toujours confinée en exil, l’opposition a
tenté péniblement d’exister.
Les rêves de grandeur du président, quant à eux, se sont poursuivis :
construction d’un parc zoologique devant accueillir plusieurs espèces, dont des
pingouins, à proximité du désert du Karakoum où la température atteint 60 °C en
été ; construction d’un Palais des glaces pour préparer le pays aux prochains
Jeux olympiques d’hiver (projet évalué à 22 millions de dollars).
Même les
statistiques économiques n’ont pas échappé aux rêves présidentiels : 9,6 % de
croissance en 2005 (contre 21 % officiels).
Riche, le....
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