?Travail de recherche Notation stylisée
Publié le 26/03/2019
Extrait du document
«
Histoire de la notation musicale
Bien que l’histoire de la notation musicale soit extrêmement extensive, il est pertinent d’en
faire un bref résumé dans le contexte de ce travail afin de mieux comprendre
l’interprétation artistique qu’il en est faite.
La notation stylisée de la musique peut sembler,
aux yeux d’un musicien classique d’aujourd’hui, très excentrique et déconcertante, mais en
étudiant l’histoire derrière l’écriture protocolaire de la musique moderne, on peut
s’apercevoir que la notation stylisée emprunte beaucoup d’éléments aux formes
rudimentaires de l’écriture de la musique.
Les premières formes de notations musicales pouvant être retrouvées sont retracées à 2000
av.
J.C.
et sont en écriture cunéiforme, un système d'écriture complet originaire de la Basse
Mésopotamie constitué de signes incisés sur des tablettes d’argile à l’aide d’un calame.
Au fil
des siècles, la notation se complexifie et se développe dans d’autres civilisations, telles que
la Grèce Antique, d’où provient le Seikilos epitaphla , la plus vieille composition complète à
ce jour au monde.
La période médiévale, quant à elle, pose les bases pour les notations et la théorie qui
façonneront la musique occidentale actuelle.
Au départ, la musique était transmise
oralement, jusqu’à la création des neumes, ancêtres des notes de musique actuelles, qui se
développent au VIIIe siècle et sont une avancée notable de la notation de la musique,
puisqu’ils sont la première façon d’exprimer le rythme ainsi que la hauteur des notes.
Les
neumes sont pourtant très approximatifs puisqu’ils n’indiquent ni la note de départ, ni le
rythme, ni la note de départ, ni la hauteur exacte des notes.
Les portées se développent donc
peu à peu, d’abord avec uniquement deux lignes, parfois de couleurs différentes, puis avec 4
lignes, système attribué à Guy d’Arezzo.
Ces partitions neumatiques sont notée à la main et
conservée dans des manuscrits à partir de l’époque médiévale (Ve siècle au XVe siècle).
Pour
reproduire les partitions, le clergé devait alors engager un copiste, qui entamait alors un
processus long et souvent inexact de recopiage.
Au XVe siècle, l’impression est inventée par Johannes Gutenberg, et cette nouvelle
technologie augmente l’accessibilité à la musique et la rapidité de distribution des
partitions et réduit les coûts de reproduction.
Cette technologie a alors des effets
révolutionnaires sur l’industrie de la musique puisque les compositeurs dépendent moins
de la riche classe aristocrate et ont davantage de liberté.
Pourtant, malgré ces avantages,
beaucoup de musique reste notée uniquement à la main par le compositeur lui-même, et ce,
jusqu’au XVIIIe siècle.
Aux siècles suivants, les technologies d’impression s’affinent et les partitions peuvent être
recopiées de plus en plus fidèlement et précisément.
Au XIXe siècle, de nouvelles lois de
copyright sont adoptées et les maisons d’éditions se multiplient, pour ensuite perdre du
terrain au XXe siècle, remplacées par les maisons de disque.
Vers la fin du XXe siècle, avec la
montée de la digitalisation et de l’informatisation, des logiciels de notation de la musique
sont développés et les nouvelles technologies (MIDI [Musical Instrument Digital Interface],
ROC [Reconnaissance Optique de Caractères]) permettent à n’importe qui de manipuler
aisément une partition.
2.
»
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