TPE sur le mensonge
Publié le 17/05/2016
Extrait du document
«
effets de ces variables sur leurs activités cardiovasculaire et respiratoire, plus
particulièrement comment celles-ci changeaient sous l'effet de certains
stimulants.
Avant la fin du XIXe siècle, aucun appareil de mesure pour la détection du
mensonge n'avait encore été utilisé.
Ce n'est qu'en 1895 que l'instrument
scientifique sera pour la première fois utilisé dans le but de mesurer les
réponses physiologiques.
Le médecin, psychiatre et criminologue italien, Cesare Lombroso, a
modifié un instrument existant appelé un hydrosphygmographe dans le but de
mesurer les changements physiologiques, notamment la pression sanguine et le
pouls d'un suspect lorsque interrogé par la police.
Cet instrument est similaire
au cardiosphygmographe que l'on utilise aujourd'hui.
Meme si il n a pas inventé
l'hydrosphygmographe, Cesare Lombroso fut reconnu comme étant la première
personne à l'avoir utilisé pour déterminer l'honnêteté d'un suspect dans un
contexte criminel.
En 1914, le psychologue italien Vittorio Benussi a découvert une méthode
pour calculer le quotient du temps d'inhalation et d'exhalation comme moyen de
détecter le mensonge.
Avec l'utilisation d'un pneumographe (un appareil servant
à enregistrer les cycles respiratoires) Benussi conclut donc qu'une personne non
véridique montrait certains signes perceptibles au niveau du système
respiratoire.
En 1915, le docteur William Marston, un avocat et psychologue
américain, est reconnu comme l'inventeur du test de la pression artérielle
systolique discontinuée, qui deviendra par la suite l'ancêtre d'une composante
du polygraphe moderne (le sphygmomanomètre).
Cette technique utilisait un
brassard de tensiomètre standard et un stéthoscope pour prendre une lecture
intermittente de la pression artérielle systolique d'un sujet lors d'un
interrogatoire dans le but de détecter le mensonge.
En 1921, John A.
Larson, un psychologue canadien employé par le
Service de Police de Berkeley en Californie, a construit le premier instrument
polygraphique moderne lorsqu'il a associé l'élément de la fréquence
respiratoire à celui de la pression sanguine.
Il a nommé son instrument le «
polygraphe », ayant la capacité de lire plusieurs réponses psychologiques
simultanément et de documenter ces réponses sur un tambour rotatif.
Utilisant
son polygraphe, John A.
Larson fut la première personne à mesurer le rythme
cardiaque, la pression sanguine et les variantes respiratoires d'une personne lors
d'un interrogatoire policier.
Son instrument fut amplement utilisé, et avec
beaucoup de succès, lors d'enquêtes criminelles.
En 1925, Leonarde Keeler, qui avait acquis de l'expérience en tant que.
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