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« Tout journal, de la première ligne à la dernière, n'est qu'un tissu d'horreurs. Guerres, crimes, vols, impudici­ tés, tortures,...

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« « Tout journal, de la première ligne à la dernière, n'est qu'un tissu d'horreurs.

Guerres, crimes, vols, impudici­ tés, tortures, crimes des princes, crimes des nations, cri­ mes des particuliers, une ivresse d'atrocité universelle. Et c'est de ce dégoûtant apéritif que l'homme civilisé accompagne son repas de chaque matin.

Tout, en ce monde, sue le crime : le journa1;-1a muraille et le visage de l'homme. Je ne comprends pas qu'une main pure puisse toucher un journal sans une convulsion de dégoût.

» Charles BAUDELAIRE, Mon cœur est mis à nu. Partagez-vous le pessimisme foncier de l'auteur à l'égard de la presse? Quels arguments pourrait-on lui opposer? Efforcez-vous de répondre en tirant parti de votre expé0 rience personnelle. CTUREDU SU La lecture du sujet est primordiale.

Ne pas hésiter à en souligner de façon différente les passages qui frappent, car la lecture doit se faire crayon à la main ...

Ne pénétrer dans la composition du plan, puis la rédaction du devoir ■ Evidemment· Baudelaire ne peut désigner· que la presse écrite.

Mais radio et T.V.

font partie d'une opinion actuelle. ■ Les horreurs racontées avec complaisance.

Reprendre . · chaque point de B.:mdelaire avec exemple précis; « prin­ ces» peut être remplacé par « gotivl!rnants » ou « tyrans» •. ■ Insister sur les journaux à sensation.

Cf.

France-Soir et beaucoup de journaux locaux dont les première et der� nière pages ne sont presque que faits divers à grand spec­ tacle: ■ Contrairement : journaux quotidiens,· ou hebdoma­ daires surtout, qui consacrent moins d'importance aux crimes et horreurs qu'aux articles dits « de fond·». ■ Quant aux autres ! « A la une» : grandes photos, titres gigantesques, véritable exploitation du sang et du crime. ■· Compléter par images et reportages qui n'épàrgnent pas les âmes sensibles - et ceci aux heures de grande écoute-, des journaux T:V· ■ Développer : l'influence pernicieuse.

Certains crimes commis peu après la diffusion de certaines horreurs par · ·· la presse. ■ Puissance du langage qui fixe; de l'image qui frappe. ■ Phénomène de la mimé.sis : - participation affective par identification qui condui­ rait le lecteur à imiter dans la vie réelle certains aspects de la conduite de ses héros; ___: · force alors de l'image : photographique Gournaux) ou de T.V.

.L'image violente se rapprocherait du cauchemar...; - la répétitionde 1a lecture (ou vue) des horreurs a-t-elle en soi un èffet spécifique? ...:.

empreinte indélébile? · ■ Donc responsabilité de la presse. ■ Mais elle joue aussi dans le conditionnement de l' opi­ nion. ■ Matraquage ..::.: campagnes de presse.

Déformation des événements.

Coupes intempestives au travers de cer­ taines paroles.

Evénements cachés au public. ■ C'est que l'homme moyen s'en remet au spéciaHste: le journaliste. ■ Etablir une différence entre presse quotidienne /ou hebdomadaire; de grande information · /ou d'opinion · bien marquée... ■ ...

car « c'est en fonction des caractères propres à chaque journal ou organe de presse qu'est présenté l'évé­ nement» (A.-J.

Tudesq). II.

Antithèse : défense de la presse. ■ Les journalistes se défendent avec véhémence. ■ « Nous faisons notre métier qui est d'informer», répètent-ils. ■ L'événement serait-il su ou perçu comme tel si la presse ne mettait pas au courant ? ■ Les reporters vont à des milliers de kilomètres. ■ Ils se trouvent confrontés où mêlés aux événements dangereux. ■ Blessés graves ou·morts chaque année parmi eux. ■ Problème de l'énonciation de l'événement.

Le lan­ gage journalistique. Du xvm• siècle à 1880 environ : grande évolution de la presse écrite, diffusion peu à peu.... »

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