·Toulouse · Séries technologique et professionnelle,juln 2000 @Dictée Au. bout d'un moment, Daniel se sentit fatigué de marcher. Il était...
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·Toulouse
·
Séries technologique et professionnelle,juln 2000
@Dictée
Au.
bout d'un moment, Daniel se sentit fatigué de marcher.
Il était
.
arrivé dans la campagne, maintenant, et la ville brillait loin derrière
lui.
La nuit était noire, et la terre et là mer étaient invisibles.
Daniel
chercha un endroit pour ·s'abriter de la pluie et du vent, et il entra
s dans une cabane de planches, au bord de la route.
C'est là qu'il s'est
installé pour dormir jusqu'au matin.
J.M.G.
LR Cûzm, Celui qui n'avait jamais vu l� rµer.
~~ Questions - Rédaction
s
10
1s
20
2s
30
Le samedi suivant, par un matin tout rose, Loulou, Capdeverre et
Ramélie, entourés de leurs parents, partirent en colonie de vacances,
avec leurs valises chargées de linge marqué à l'encre violette.
Ils
avaient l'air emprunté de conscrits 1 partant pour la grande aventure.
Olivier les accompagna jusqu'à l'autocar qui les attendait rue Championnet devant une école.
Là, ils furent pris en charge par des monitrices qui leur plaçaient un collier autour du cou avec une pancarte
bleue indiquant leur nom et leur âge.
- On nous prend pour des mioches ! protesta Loulou.
En attendant
le départ, il faisait passer sa valise d'une main à l'autre pour cacher
une vague inquiétude.
Olivier regarda encore ses cheveux noirs tout
bouclés, son nez retroussé et sa bouche de côté avec son sourire si
drôle.
Capdeverre s'accrochait à lui comme à une bouée de sauvetage.
Un harmonica dépassait de la poche de Ramélie qui paraissait plus
tranquille.
Agacées par les recommandations des parents, les monitrices plaçaient les enfants par groupes et ne cessaient de se démener.
Olivier retrouva encore d'autres camarades de classe : le gros Bouboule qui avait un sac rempli de provisions, Labrousse qui lui avait
fait le coup du cirage et faisait semblant de ne pas le voir, Delalande
qui portait son tablier d'écolier, d'autres encore qui allaient connaître
les joies de la« Colo ».
Mais déjà, ils oubliaient Olivier, étranger à leur
aventure.
Celui-ci les regarda embrasser les parents, se précipiter dans
le car en se bousculant, choisir leurs places.
Avant que le véhicule
démarrât, par la pensée, ils étaient déjà très loin.
Bientôt on ne vit
plus que des visages derrière les vitres et des mains qui s'agitaient
comme des fleurs sous le vent.
Une fenêtre s'ouvrit.
C'était Loulou
qui se penchait
- Salut, l'Olive, bonnes....
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