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Togo (1995-1996) A la tête du Togo depuis 1967, le général Étienne Gnassingbé Éyadéma, usant de la pression d'une armée...

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« Togo (1995-1996) A la tête du Togo depuis 1967, le général Étienne Gnassingbé Éyadéma, usant de la pression d'une armée à sa dévotion pendant la mise en place des institutions de la IVe République, a quasiment rétabli son autorité absolue en 1996. Confiscation des médias d'État, contrôle des forces de sécurité, des préfets, de l'administration - les magistrats étant à la merci du pouvoir - ont marqué l'année.

Onze des vingt et un membres du gouvernement formé le 29 novembre 1995 se sont retrouvés être des proches du chef de l'État, et le Premier ministre, Edem Kodjo, issu de l'Union togolaise pour la démocratie (UTD, opposition), est devenu le jouet du président.

Il a subi, le 3 janvier 1996, une humiliation à l'Assemblée nationale avec le rejet du budget 1996 par 71 voix contre 6 (les 6 députés de l'UTD). Le général Éyadéma ne contrôlait cependant pas encore l'Assemblée l'opposition ayant emporté de justesse les législatives de février 1994.

S'il y parvient, il pourra empêcher, en toute légalité, la mise en place des institutions d'un État de droit prévues par la Constitution.

Au Parlement, où le Comité d'action pour le renouveau (Car) de Yawovi Agboyibo (principal parti d'opposition, 33 députés) a refusé de siéger de novembre 1994 à octobre 1995, la mouvance présidentielle comptait 37 élus, l'UTD 6, deux membres étant non inscrits.

Outre les débauchages individuels, les 3 sièges de l'opposition invalidés en 1994, objet de partielles en.... »

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