Togo (1990-1991) Le 28 septembre 1990, la GMC EURAF (Société française générale des matières colorantes) a, la première, inauguré son...
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Togo (1990-1991)
Le 28 septembre 1990, la GMC EURAF (Société française générale des matières
colorantes) a, la première, inauguré son installation dans la nouvelle zone
franche de Lomé.
Dix-neuf autres entreprises ont obtenu, en 1990, leur agrément,
mais elles ont toutes semblé rechigner à démarrer leurs activités.
Le climat
politique, en effet, est resté lourd d'incertitudes.
Le chef de l'État, le général Gnassingbé Éyadéma (au pouvoir depuis 1967), fait
partie des durs de la vieille garde, hostiles à toute démocratisation.
Il a tenu
à réaffirmer, le 27 mai 1990, le maintien du système du parti unique.
Mais le
procès, le 5 octobre 1990, de deux professeurs arrêtés pour distribution de
tracts a donné le signal des manifestations.
Elles tournèrent, ce jour-là, à
l'émeute (4 morts et 34 blessés officiellement).
Le 1er décembre 1990, une grève
des chauffeurs de taxi se solda par deux morts et des dizaines de blessés dans
plusieurs villes du pays.
Le président G.
Éyadéma dut annoncer, à contrecoeur, le 10 janvier 1991, une
amnistie partielle qui ne donna satisfaction à personne.
Les manifestations
reprirent de plus belle sous l'égide du Collectif des étudiants et du Front des
associations pour le renouveau démocratique (FAR), regroupant une douzaine de
mouvements de l'opposition et présidé par maître Yao Agboyibor.
Elles
conduisirent le général Éyadéma à accepter, le 17 mars, le principe d'une
amnistie générale, de....
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