TECHNOLOGIES DES TRANSPORTS

« 2 monde s'attendait aux changements fantastiques des habitudes de voyage consécutifs à l’apparition de l'avion à moteurs à réaction dans le service commercial de transport de passagers à la fin des années 50.

Les évolutions des avions de ligne ont été nombreuses.

Au cours des dernières années, on a misé sur la forme aérodynamique de l'avion, sur l'amélioration des performances et sur l'augmentation du nombre de passagers.

On a déjà fait le projet d’avions en forme de « voile volante » au corps court, contenant la cabine de pilotage et une vaste aile à l'intérieur de laquelle peuvent prendre place 800 passagers.

Toutefois, il n’y a pas toujours un grand nombre de passagers sur chaque liaison aérienne. L'innovation la plus importante mise plutôt sur l'aspect économique, avec l'adoption de moteurs plus efficaces.

L'industrie aéronautique met également l’accent sur la sécurité, grâce à l'utilisation de matériaux plus résistants et stables dans le temps, et sur l'automatisation du vol, par le recours aux ordinateurs de bord et aux capteurs automatiques.

Outre l'avion, le moyen qui a évolué le plus au cours de ces dernières années a été le train.

De la première locomotive à vapeur, construite en 1804 par l'anglais Richard Trevithick, on est passé aux trains électriques à grande vitesse et aux trains à lévitation magnétique.

Le train à grande vitesse (comme le T.G.V.

français, l'ETR italien ou le Shinkansen japonais) roule à des vitesses moyennes de 250 kilomètres à l'heure, avec des pics de plus de 300, et il est surtout indiqué pour les liaisons inter-cités.

La vitesse élevée des nouveaux trains pose toutefois différents problèmes techniques : des contraintes étroitement liées à la sécurité, aux exigences concernant le confort des passagers, à l'impact que ces lignes ferroviaires ont sur le territoire sous forme de nuisances acoustiques et pollution de l'environnement.

La lévitation magnétique est encore au stade expérimental.

L'HSST japonais, acronyme de High Speed Surface Transport, ou le Transrapid allemand, se déplacent, suspendus à environ un centimètre de la voie, grâce à la lévitation magnétique.

La propulsion est due aux moteurs à induction linéaire qui permettent d'atteindre une vitesse de plus de 300 kilomètres à l'heure. Le moyen de transport qui incarne le plus la liberté individuelle, et qui malheureusement est à l’origine de la pollution et de la congestion des villes, est la voiture.

Le premier véhicule routier doté de moteur fut construit en 1707 par Joseph Cugnot.

Le « tacot », comme on l'appelait, était doté d'un moteur à vapeur.

Mais le développement de la voiture fut immédiatement lié à l'invention du moteur à explosion, vers 1860.

Dans les vingt premières années du XX e siècle, on adopta la production en chaîne de montage et la voiture commença à être diffusée comme moyen de transport individuel, jusqu'à devenir un phénomène de masse. Aujourd'hui, après presque un siècle d'histoire, la recherche innovatrice dans le domaine de l’industrie automobile est orientée vers la résolution des problèmes liés à la pollution, à la sécurité et à la fiabilité.

En ce qui concerne la pollution, on a introduit le concept de véhicule sans émissions.

Aujourd'hui, ne font partie de cette catégorie que les véhicules électriques, qui font l'objet de nouvelles recherches. Mais la voiture électrique comme produit de masse n'est pas la panacée.

D'ailleurs, les solutions de voiture hybride, à traction mixte (thermique et électrique), proposées pour résoudre les problèmes des émissions, de la consommation et des distances, ne fournissent pas encore une solution réelle.

En effet, au bout de dix ans, les moteurs à essence ont réduit leurs émissions de 90 % et les moteurs diesel de 70 %.

On estime, en outre, que dans dix ans, il y aura une réduction du même ordre.

De nouvelles opportunités seront offertes par les moteurs à méthane, qui assurent d'excellentes performances, avec des niveaux d'émissions très bas.. »