Tchad (2002-2003): Regain de tensions avec la Centrafrique Après la réélection du général Idriss Déby à la présidence de la...
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Tchad (2002-2003): Regain de tensions avec la Centrafrique
Après la réélection du général Idriss Déby à la présidence de la République du
Tchad en mai 2001, les élections législatives destinées à pourvoir les sièges
des 155 députés de l'Assemblée nationale se sont tenues le 21 avril 2002, avec
un faible taux de participation (52,76 %).
Seules deux formations de
l'opposition ont boycotté ce scrutin qui a vu la victoire du Mouvement
patriotique du salut (MPS, parti d'I.
Déby) avec 110 sièges, auxquels il fallait
ajouter les 12 députés de son allié, le Rassemblement pour la démocratie et le
progrès (RDP de Lol Mahamat Choua).
Les partis de l'opposition se sont partagé
les autres sièges, les mieux représentés étant la Fédération action pour la
République (FAR de Ngarlejy Yorongar, 9 sièges), le Viva-Rassemblement national
pour le développement et le progrès (Viva-RNDP de Delwa Kassiré Coumakoye, 5
sièges) et l'Union nationale pour le développement et le renouveau (UNDR de
Saleh Kebzabo, 5 sièges).
Le nouveau Premier ministre Haroun Kabadi (MPS) a
formé le 13 juin 2002 un gouvernement plus resserré (28 membres, contre 35 dans
le précédent) que celui de son prédécesseur Nagoum Yamassoum.
L'opposition
politico-militaire demeurait néanmoins toujours présente : malgré les
négociations engagées au début 2002 avec le Mouvement pour la démocratie et la
justice au Tchad (MDJT) et la mort de....
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