Taïwan (1994-1995) Le processus de démocratisation des institutions publiques s'est poursuivi avec succès lors des élections du 3 décembre 1994....
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Taïwan (1994-1995)
Le processus de démocratisation des institutions publiques s'est poursuivi avec
succès lors des élections du 3 décembre 1994.
Le Parti progressiste pour la
démocratie (DPP, opposition) a réussi à faire élire son candidat à la mairie de
Taipei.
Le vétéran politicien James Soong a, en revanche, conservé, à l'avantage
du Kuomintang (KMT), l'influent poste de gouverneur de la province.
La mairie de
Kaohsiung est, elle aussi, restée aux mains du parti au pouvoir.
Le partage des
votes entre le KMT (52%), le Parti progressiste pour la démocratie (39%) et le
Nouveau parti (7,7%) a témoigné d'un nouveau pluralisme électoral.
Malgré la fermeture de quatorze stations de radio illégales, fin juillet 1994,
une "révolution de la radio" a commencé: des stations parallèles se sont mises à
diffuser en dialecte taïwanais (plutôt qu'en mandarin) et, sympathisant avec
l'opposition, à prôner l'indépendance de Taïwan.
Les relations avec la Chine populaire - qui avaient connu un sérieux
refroidissement à la suite du meurtre de 24 touristes taïwanais sur le
continent, en mars 1994 - se sont améliorées non sans difficultés.
A son arrivée
à Taipei pour un cycle de négociations, le 29 juillet 1994, le représentant
chinois Sun Yafu a ainsi dû subir les foudres de quelques centaines de
manifestants.
Il y a toutefois eu accord sur les dossiers de détournements
d'avions, de la pêche et des réfugiés chinois installés dans l'île.
De plus, en
janvier 1995, les autorités de Taïwan ont enfin manifesté leur intention
d'ouvrir l'un de leurs ports, Kaohsiung, au commerce direct avec le continent.
Le même mois, le président de la Chine populaire Jiang Zemin a proposé une
réunion de chefs de parti à Pékin....
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