Taïwan (1993-1994) Taïwan a poursuivi son opération historique de libéralisation, apprenant à sa façon le fonctionnement de la démocratie. Dans...
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Taïwan (1993-1994)
Taïwan a poursuivi son opération historique de libéralisation, apprenant à sa
façon le fonctionnement de la démocratie.
Dans ce contexte, la disparition des
tabous politiques n'a cessé d'étonner.
La première année au pouvoir de l'équipe du Premier ministre Lien Chan, nommé le
10 février 1993, a permis de mieux appuyer les grandes orientations du président
Lee Tenghui.
Les résistances de la vieille garde du parti au pouvoir
(Kuomintang) se sont atténuées.
Aux élections du 27 novembre 1993, ce dernier a fait meilleure figure que prévu
(15 sièges sur 23).
Peu fier de ses résultats, Hsu Hsinliang, chef du Parti
progressiste pour la démocratie (DPP, opposition), s'est senti obligé de
remettre sa démission.
Le 19 décembre, le Kuomintang n'a recueilli que 53% des
suffrages contre 31% pour le DPP.
Dans un autre registre, la consultation
populaire du 1er mars 1994 a surtout suscité des accusations de corruption.
Les rapports avec le continent ont fait l'objet d'un rapprochement sans
précédent depuis 1993.
Les 27-29 avril 1993, à Singapour, a eu lieu le premier
face à face entre représentants de haut niveau des deux gouvernements.
Deux
organismes "privés" ont été mis sur pied pour continuer à discuter de
considérations pratiques.
Cinq autres rencontres de travail ont eu lieu, à
Pékin, Taipei et ailleurs, d'août 1993 à mars 1994.
Taïwan est devenu, après Hong Kong, le deuxième investisseur sur le continent.
Environ 12 000 compagnies taïwanaises y auraient investi près de 15 milliards de
dollars.
Le 31 mars 1994, 24 touristes de Taïwan sont morts brûlés, dans des
circonstances obscures, au Zhejiang - près....
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