Tadjikistan (1994-1995) Le conflit entre l'opposition islamo-démocrate et le gouvernement de Douchanbé (soutenu par Moscou) s'est poursuivi. A partir de...
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Tadjikistan (1994-1995)
Le conflit entre l'opposition islamo-démocrate et le gouvernement de Douchanbé
(soutenu par Moscou) s'est poursuivi.
A partir de mars 1994, un double processus
a prévalu: d'une part, une négociation a été engagée, sous l'égide de l'ONU,
entre le gouvernement et l'opposition; d'autre part, la faction des Koulabi, qui
"règne" déjà à Douchanbé, s'est attachée à s'assurer l'exclusivité du pouvoir, y
compris contre ses propres alliés, accentuant ainsi son isolement.
Une série de négociations a eu lieu en 1994 (à Moscou, en mars; à Téhéran, en
juin et septembre; à Islamabad en octobre et à Alma-Ata en juin 1995) sous
l'égide de l'envoyé spécial de l'ONU, Ramon Piriz-Ballon.
Ces négociations
visaient à instaurer un cessez-le-feu, à assurer un système de garanties pour
l'opposition et enfin à programmer la tenue d'élections libres ou, tout au
moins, à envisager une formule de gouvernement de coalition acceptable pour
toutes les parties.
Si le cessez-le-feu a pu être signé pour six mois en octobre 1994 à Islamabad,
aucun progrès n'a été réalisé sur les autres plans.
D'une part, les autorités
russes refusaient toujours de donner des garanties de sécurité à l'opposition,
ce qui concrètement revenait à soutenir le gouvernement de Douchanbé, d'autre
part, ce dernier a organisé unilatéralement une série d'élections pour s'assurer
le pouvoir.
L'ONU et la CSCE (Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe) ont
refusé de jouer le rôle traditionnel d'observateurs.
Non seulement l'opposition
armée n'a pas pu participer à ces élections, mais elles ont été l'occasion pour
le régime d'éliminer....
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