Syrie (1996-1997) La rupture, en février 1996, des négociations avec Israël a provoqué un regain de tension entre les deux...
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Syrie (1996-1997)
La rupture, en février 1996, des négociations avec Israël a provoqué un regain
de tension entre les deux pays, marqué par le refus de la Syrie de les reprendre
sans conditions, en août 1996, et par d'importants mouvements de son armée au
Liban le mois suivant.
Le risque d'un conflit militaire a été tour à tour évoqué
à Damas par le chef d'État-Major Hikmet Chihabi, la presse et le ministre de la
Défense Mustafa Tlass, en novembre 1996.
De nouvelles propositions israéliennes
de négocier la paix avec le Liban d'abord (février 1997) ont suscité une vive
réaction de la part de la Syrie, qui a craint une remise en cause de son
hégémonie dans un pays où elle entretient plus de 30000 soldats.
Les États-Unis
ont tenté à plusieurs reprises de ramener le président Hafez el-Assad à la table
des négociations.
Celui-ci exigeait toujours l'échange de "la terre contre la
paix" et a obtenu le soutien des États arabes du Golfe ainsi que de l'Égypte
lors de la réunion de leurs ministres des Affaires étrangères à Damas, en juin
1997.
L'exacerbation de la tension israélo-palestinienne a par ailleurs pesé sur
toute la région.
La coopération militaire de la Turquie avec Israël et les opérations de l'armée
turque contre les camps du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan), au nord de
l'Irak, en mai 1997, ont aggravé les craintes de la Syrie d'être encerclée,
voire entraînée dans la guerre, en raison de son soutien aux Kurdes insurgés
contre Ankara.
Tout en maintenant ses bonnes relations avec l'Iran et les pays
du Golfe, elle a alors pris l'initiative d'un rapprochement tactique avec l'Irak
(juin 1997), avec lequel elle n'a plus de relations....
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