Syrie (1994-1995) ) A force de retarder les négociations de paix avec Israël, la Syrie a piétiné sur la voie...
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Syrie (1994-1995)
)
A force de retarder les négociations de paix avec Israël, la Syrie a piétiné sur
la voie de l'ouverture politique et économique.
Contrairement à ses
interlocuteurs israélien et américain pressés de signer avant d'importantes
échéances électorales, le président Hafez el-Assad a voulu s'assurer d'un
contexte arabe favorable et tester la mise en oeuvre du volet
israélo-palestinien du processus régional de paix.
Le rôle central de Damas
étant désormais reconnu, il a également cherché à faire monter les enchères dans
la négociation.
Le principe de la reconnaissance d'Israël en échange du retrait total des
troupes israéliennes du plateau du Golan, occupé en 1967 et annexé le 14
décembre 1981, a été réaffirmé le 14 février 1995 par le secrétaire adjoint du
parti Baas au pouvoir, Abdallah al-Ahmar, qui confirmait que "la paix juste et
complète [était] un choix stratégique".
Pourtant, ni la visite à Damas du
président américain Bill Clinton le 27 octobre 1994 ni les navettes du
secrétaire d'État américain Warren Christopher et de son adjoint Dennis Ross
n'ont débloqué la situation.
A partir du 27 juin 1995, les chefs d'état-major
syrien et israélien reprenaient la négociation pour de futurs arrangements de
sécurité.
D'un autre côté, H.
el-Assad a obtenu au "sommet" d'Alexandrie, qui s'est tenu
le 3 mars 1995, le soutien du président égyptien Hosni Moubarak et du roi Fahd
d'Arabie vis-à-vis de sa politique attentiste.
Il a maintenu son aide logistique
au Hezbollah libanais, en guerre avec Israël, tandis que les attentats du Jihad
islamique, comme celui du 22 janvier 1995 à Netanya, recevaient son aval.
En
outre, H.
el-Assad a réitéré sa demande d'une normalisation des relations avec
les États-Unis et d'un appui financier à la....
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