Syrie (1989-1990) La Syrie est restée très impliquée dans le conflit libanais. En août 1989, de très violents affrontements ont...
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Syrie (1989-1990)
La Syrie est restée très impliquée dans le conflit libanais.
En août 1989, de
très violents affrontements ont opposé les milices libanaises pro-syriennes
secondées par l'armée syrienne aux forces du général Michel Aoun.
La France a
multiplié les initiatives diplomatiques pour obtenir un cessez-le-feu
provisoire.
Le gouvernement soviétique, de son côté, a fait pression auprès de
Damas dans le sens de l'apaisement.
Le comité arabe tripartite (Algérie, Arabie
saoudite, Maroc), chargé par le sommet de la Ligue arabe de Casablanca, le 26
mai 1989, d'une mission de médiation au Liban, a repris les activités le 13
septembre après avoir annoncé fin juillet qu'il "aboutissait à une impasse" en
raison du refus de la Syrie d'accepter un calendrier de retrait de ses troupes.
Dès le 16 septembre, le comité arabe tripartite présentait un plan en sept
points qui s'alignait en partie sur les thèses syriennes, et aboutissait à la
convention de l'Assemblée nationale libanaise, le 30 septembre, en Arabie
saoudite.
L'accord de Taëf, signé par les députés libanais, le 22 octobre 1989, a été
considéré comme une victoire pour la Syrie, consacrant la présence syrienne au
Liban, du moins pour un certain temps.
De même, l'élection d'un président
libanais et les affrontements très violents entre les troupes du général Aoun et
les milices chrétiennes de Samir Geagea, à partir du 31 janvier 1990, ont fait
le jeu de la Syrie.
Le rétablissement des relations diplomatiques entre l'Égypte et la Syrie, le 27
décembre 1989, après douze ans de brouille consécutive au rapprochement
israélo-égyptien, a contribué à renforcer la position syrienne au niveau
régional.
Damas, en effet, toujours en opposition avec Bagdad, avait peu
apprécié la....
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