Sunt di immortales lenti quidem, sed certi vindices generis humani Les dieux immortels sont lents à faire justice, mais ils...
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Sunt di immortales lenti quidem, sed certi vindices generis
humani
Les dieux immortels sont lents à faire justice, mais ils sont les
garants de la justice pour le genre humain
Il s'agit du même motif que les sentences nn.
600 et 602 : la justice
divine met parfois du temps à se manifester mais elle se manifeste toujours.
Cette idée-tellement enracinée dans la religion classique qu'elle
fut à l'origine de la théorie de la>, selon laquelle les
fils auraient parfois à payer pour les fautes de leurs pères - est déjà
exprimée chez Sénèque le Rhéteur (Controversiae, 10 praef.
6); de
semblables f01111'1les se retrouvent également chez Valère Maxime ( 1,
1 étr.
3) et Juvénal ( 13, 100), et, en grec, chez Euripide (/on, 1614).
Les parémiographes grecs (Zenob.
vulg.
4.
11 ; Diogen.
4.
95a ; Apost.
8, 30; Souda ( 39) citent l'expression ZEùs KaTEi6t: xpovLos Ès Tàs
6Lcf>8ipas, >, expression
attribuée à un poète anonyme comique (fr.
921 K.-A.) ; dans nos
langues modernes européennes.
on retrouve les équivalents des formules italiennes et françaises la vendetta di Dio non piomba in fretta
et Lajuslice de Dieu a des pieds de plomb....
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