Sujet : La culture protège t-elle de la barbarie ?
Publié le 20/08/2013
Extrait du document
«
leur culture est supérieure aux autres en termes d’avancement des mœurs et des connaissances
(intellectuelle et technologique), s’éloignant de l’état sauvage et de barbarie.
Ensembles cohérents de
règles, de savoirs et de croyance, les civilisations (ou cultures) ne saurait être hiérarchisées dans une
échelle de progrès.
La civilisation occidentale loin de représenter à elle seule un « progrès » universel et
indiscutable, n’a-t-elle pas produit, notamment pendant la seconde Guerre Mondiale, les actes de barbarie
les plus graves ? Les allemands avaient engendrés Kant, Goethe, Nietzsche ou Hegel, mais tout aussi
cultivé qu’il soit, le peuple allemand a-t’il refusé cette théorie d’une « race supérieure » et la barbarie qui en a
suivi ? Les crimes ont pourtant été annoncés, programmés, comme « justifiés » par leurs investigateurs.
C’est là le plus haut degré de préméditation que l’on puisse concevoir.
Les responsables semblent avoir
voulu atteindre à travers leurs victimes et leurs communautés l’idée d’humanité dont tout homme est le
dépositaire et le représentant.
On voit bien en opposition que les Indiens d’Amazonie, les Pygmées ou
encore les Inuits pourtant dit « primitifs » n’ont jamais dévasté le monde ou chercher à exterminer leur
prochain.
On constate quelque chose
d’assez évident chez les êtres naturels, ne possédant aucune culture, comme les animaux, c’est qu’ils ne
font preuve d’aucune barbarie.
Certains dirons que oui, puisque un carnivore tue un autre animal pour se
nourrir, cependant, procède t-il à des mutilations diverses avant de le tuer ? Lui arrive t-il de tuer autrement
que pour se nourrir ? A ces deux questions la réponse est non.
L’animal n’est pas un barbare.
De plus selon
la définition de barbarie qui nous dit que le barbare c’est celui qui pratique des actes contraire aux droits et
aux règles de l’humanité, on peut dire que l’animal n’est pas barbare, puisque il n’est jamais arrivé qu’un
animal soit responsable d’un génocide ou de crime contre l’humanité.
Un homme non socialisé, c’est-à -dire
qui aurait toujours vécu en dehors de toute société ou bien même à l’état naturel, ne peut -être qu’un homme
déshumanisé donc semblable à un animal, dépourvu de barbarie.
Si chez des peuples dit moins « civilisés »
ou « primitifs » on ne voit aucune forme de barbarie quelconque, c’est donc que la nature éloigne de tout
comportement barbare.
L'homme à l'état de nature n'est pas barbare, ne connaît pas l'injustice, la cruauté, le
conflit.
Rousseau dirait quant à lui pour appuyer cette idée que « l’homme nait bon, c’est la société qui le
corrompt.
»
Dire que la culture empêche la barbarie, c'est dire que l'homme est naturellement barbare,
on comprend alors « culture » également dans son opposition avec nature.
Comme la nature éloigne de la.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Sujet : La culture protège-t-elle de la barbarie ?
- La culture nous protège-t-elle de la barbarie ?
- « La grande force de nos jours, c'est la culture de l'esprit à tous les degrés. La barbarie est vaincue sans retour, parce que tout aspire à devenir scienti-fique. » Expliquez cette pensée d'Ernest Renan. Pourrait-on tenir le même propos en 1972 ?
- Ernest Renan, dans un discours prononcé le 7 août 1883 à la distri¬bution des prix du lycée Louis-le-Grand, disait : « La grande force de nos jours, c'est la culture de l'esprit à tous les degrés. La barbarie est vaincue sans retour, parce que tout aspire à devenir scientifique. » Un orateur de 1946 pourrait-il tenir le même propos ? Quels biens peut-on attendre, sans vaine illusion, du progrès scientifique ? et à quelles conditions morales ?
- La culture permet-elle d'échapper à la barbarie?