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Suède (1990-1991) Dès les premiers mois de l'année 1990, il était clair qu'après une longue période d'expansion commencée en 1982,...

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« Suède (1990-1991) Dès les premiers mois de l'année 1990, il était clair qu'après une longue période d'expansion commencée en 1982, l'économie suédoise entrait dans une nouvelle phase de récession économique et de crise aiguë des coûts.

L'inflation (10,9%) est restée élevée, alimentant la défiance envers la couronne suédoise et la hausse des taux d'intérêt.

L'insuffisance structurelle de la productivité et de la compétitivité de l'économie, liée notamment au poids des charges fiscales (56,8% du PNB), s'en est trouvée aggravée.

La demande interne s'est essoufflée, tant du côté de la consommation privée (croissance nulle) que des investissements, qui ont enregistré dans l'industrie une chute de 4%.

Les industries mécaniques, en particulier automobile (Saab, Volvo) et métallurgique, ont connu les plus grosses difficultés: baisse de la rentabilité, de l'emploi et de la production.

S'ajoutant à cela, la stagnation des principaux marchés étrangers n'a permis qu'une croissance modérée des exportations (+1,2%) et n'a pu enrayer une diminution de l'excédent commercial (de 17,1 milliards de couronnes en 1989 à 13,4 milliards en 1990).

Le ralentissement de la demande a entraîné celui de la croissance (+0,9% seulement contre 2,1 en 1989) et aggravé les risques de chômage, qui s'est provisoirement maintenu à un taux de 1,9% en 1990.

Des prix élevés à l'importation ont encore creusé le déficit des comptes courants (33 milliards de couronnes, soit 2,4% du PNB). Ce bilan économique médiocre a sans nul doute affecté l'image du "modèle suédois" dont la crise est apparue encore plus claire sur le plan politique.

A la lumière d'abord des progrès des conservateurs qui, avec 29% des intentions de vote en novembre 1990, sont parvenus à talonner.... »

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