Sri Lanka (2005-2006) : Une trêve bien fragile En août 2005, l’assassinat du ministre des Affaires étrangères d’origine tamoule, Lakshman...
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Sri Lanka (2005-2006) : Une trêve bien fragile
En août 2005, l’assassinat du ministre des Affaires étrangères d’origine
tamoule, Lakshman Kadirgamar, attribué aux Tigres de libération de l’Eelam
tamoul (LTTE, séparatistes), a suscité la stupeur et l’indignation de la
communauté internationale, qui a multiplié les appels à la reprise des
pourparlers de paix, interrompus depuis avril 2003, entre le gouvernement et les
LTTE.
Le redoublement des violences, largement imputé aux rebelles, et
l’élection à la tête du pays de l’ex-Premier ministre de l’Alliance populaire,
Mahinda Rajapaske, en novembre 2005, ont ouvert une nouvelle phase
d’incertitude.
Incarnant l’aile dure de son camp, le président Rajapaske avait
été auparavant l’artisan d’alliances controversées avec le parti marxiste
nationaliste cinghalais (JVP) et celui des moines bouddhistes (JHU), suscitant
des divisions au sein de sa propre formation.
Défenseur de « l’unité nationale du pays », M.
Rajapakse a dénoncé le manque de
sanctions dans les cas de violation du cessez le feu signé en 2002 sous le
patronage de la Norvège, proposant une refonte totale des accords passés entre
le gouvernement UNP (Parti national uni) de Ranil Wickramasinghe et les LTTE.
En
appelant au boycott de l'élection présidentielle par la minorité tamoule,
soutien traditionnel de l’UNP, les LTTE ont paradoxalement compromis les chances
de victoire de R.
Wickramasinghe, pourtant favorable à une résolution fédérale
du conflit.
Bien que placé sous la pression des principaux pourvoyeurs de l’aide
post-tsunami, parmi lesquels les États-Unis, l’Union européenne (UE), le Japon
et l’Inde, dont les versements sont conditionnés au progrès du processus de
paix,....
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