Sri Lanka (2003-2004): Victoire de la gauche et des nationalistes Les élections législatives anticipées du 2 avril 2004, suscitées par...
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Sri Lanka (2003-2004): Victoire de la gauche et des nationalistes
Les élections législatives anticipées du 2 avril 2004, suscitées par la
présidente Chandrika Bandaranaïke Kumaratunga, à la tête de l’Alliance populaire
(PA, gauche), ont révélé l’opinion divisée de la population sur les pourparlers
de paix, engagés par son rival de droite et ex-Premier ministre, Ranil
Wickramasinghe, à la tête de l’UNP (Parti national uni), avec les Tigres de
libération de l’Eelam tamoul (LTTE, séparatistes) à partir de septembre 2002.
Estimant avoir été tenue à l’écart des négociations de paix, la présidente
affirmait que les conditions de résolution du conflit, qui dure depuis vingt
ans, envisagées par l’UNP, mettaient en péril l’unité du pays.
Dans le contexte
d’une alliance avec le Front de libération du peuple (JVP, parti révolutionnaire
d’extrême gauche, interdit pendant les années 1980), elle promettait de
reprendre les négociations dans des termes acceptables par tous.
Toutefois, en dépit de la contre-performance de l'UNP, qui n'a obtenu que 82
sièges au Parlement (contre 109 en décembre 2001), cette alliance, l’UPFA
(Alliance pour la liberté du peuple uni), était dans l'incapacité d'asseoir la
majorité.
En ne remportant que 105 des 225 sièges à pourvoir, la présidente
allait devoir exploiter les divisions au sein de l'opposition, parmi laquelle,
pour la première fois, le parti ultranationaliste de l'héritage national
cinghalais (JIU), porté par des moines bouddhistes de tous bords et qui a obtenu
9 sièges.
Dans le nord et l’est du pays, où les tentatives d’intimidation et l’assassinat
de plusieurs candidats ont entaché le processus électoral, les LTTE, qui avaient
temporairement et unilatéralement interrompu les pourparlers de paix au....
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