Sri Lanka (2002-2003): Fragiles négociations de paix Tandis que se poursuivaient les pourparlers de paix engagés à partir de septembre...
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Sri Lanka (2002-2003): Fragiles négociations de paix
Tandis que se poursuivaient les pourparlers de paix engagés à partir de
septembre 2002 entre le gouvernement de droite de Ranil Wickramasinghe (Parti
national uni, UNP) et les Tigres de libération de l'Eelam tamoul (LTTE), la
situation sur le terrain évoluait rapidement.
Après vingt ans de conflit, la
vague d'optimisme suscitée par le cessez-le-feu de février 2002 a vu quelque 271
000 personnes déplacées regagner leurs villages.
Priorité a été donnée à
l'identification des besoins en termes humanitaires et de reconstruction.
Dans
le domaine politique, un groupe de travail était mis en place afin d'explorer
les différents systèmes de fédéralisme pouvant permettre d'aboutir à une
solution institutionnelle au conflit.
De nombreux écueils demeuraient cependant.
Dans l'est du pays, les accrochages
entre les musulmans, pris en étau entre majorité cinghalaise et minorité
tamoule, et les Tigres ont émaillé le cessez-le-feu.
La question du retrait des
forces armées des zones dites «de haute sécurité», celle du désarmement ainsi
que celle de la circulation des unités navales du LTTE constituaient les trois
principales pierres d'achoppement dans l'avancée des négociations.
Au sein de l'opposition, la décision du boycottage du sommet de Tokyo sur la
reconstruction et d'un arrêt temporaire des négociations prise de façon
unilatérale par les Tigres, qui font de la mise en place d'une administration
intérimaire de la région nord une condition préalable à la reprise des
pourparlers, alimentait le discours des nationalistes cinghalais.
Une frange des
moines bouddhistes et du Front de libération du peuple (JVP), le parti
révolutionnaire cinghalais porte-parole des nationalistes cinghalais,
considèrent le processus de paix comme un stratagème dilatoire des....
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