Sierra Léone (2004-2005): Ouverture des procès pour crime contre l’humanité En 2004, la scène a été dominée par les débats...
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Sierra Léone (2004-2005): Ouverture des procès pour crime contre l’humanité
En 2004, la scène a été dominée par les débats sur la transparence dans la
conduite des affaires publiques, par l’ouverture des procès devant le Tribunal
spécial pour la Sierra Léone – tribunal national « sponsorisé » par l'ONU,
chargé de juger les crimes contre l’humanité commis pendant la guerre civile
(1991-2002) – et par la réduction des effectifs de la Mission des Nations unies
en Sierre Léone (Minusil).
La Commission vérité et réconciliation a publié un
rapport provisoire (septembre 2004) et des élections municipales ont été
organisées.
La situation est restée stable mais fragile.
La mission onusienne de
maintien de la paix était supposée s’achever à la fin de l’année 2004, mais une
résolution du Conseil de sécurité en date du 17 septembre a autorisé son
maintien jusqu’au 31 décembre 2005.
En 2004, le nombre de « casques bleus » a
été ramené de 17 000 à moins de 4 000 ; il était de 3 622 en mars 2005.
Le
gouvernement a continué son travail, avec la tenue d’élections municipales le 22
mai et, à la fin de l’année, le retour des affaires de sécurité – jusque-là du
ressort de la Minusil – dans son domaine de compétences.
Plusieurs observateurs
de la politique sierra-léonaise et la Commission vérité et réconciliation dans
son rapport ont relevé que les problèmes à l’origine de la guerre civile –
corruption, incurie du pouvoir....
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