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Si le parasitisme est très répandu chez les animaux- on estime que trois espèces animales sur quatre sont parasites -,...

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« Si le parasitisme est très répandu chez les animaux- on estime que trois espèces animales sur quatre sont parasites -, c'est un phénomène beaucoup plus rare chez les plantes. S'il y a peu d'espèces végétales parasites, beaucoup parmi celles-ci sont des plantes épiphytes car elles poussent sur le tronc ou les branches d'un arbre.

À l'inverse, la plupart des plantes épiphytes ne sont pas des parasites et leur développement n'affecte en rien l'arbre-hôte qui leur sert juste de support. 1-------------1 LE PARASITISME CHEZ LIS PLANTES • Àla différence des animaux, les végétaux sont capables de produire eux-mêmes les substances nutritives nécessaires à leur développement, grace au processus de la photosynthèse.

Ce dernier consiste à utiliser l'énergie du rayonnement solaire pour synthétiser des molécules de sucre à partir de l'eau et du dioxyde de carbone. Ces sucres entrent ensuite dans les chaînes métaboliques. • Au cours de l'évolution, toutefois, certaines espèces de végétaux ont perdu, totalement ou en partie, ce caractère autotrophe et sont devenues parasites d'autres plantes. Elles puisent alors directement chez leur hôte les aliments nécessaires à leur croissance, illustrant le phénomène de l'hétérotrophie. sur les branches ou le tronc.

Ce sont des plantes parasites épiphytes. D'autres se fixent au niveau des racines et sont des parasites épirhizes. Dt VELOPPEMENT ET INTE RACTION AVEC L'H6TE • Pour prélever les substances nutritives chez leur hôte, les parasites ont développé un organe particulier : le suçoir.

Celui-ci perfore l'écorce de l'hôte à l'aide d'enzymes, puis pénètre l'organisme jusqu'à atteindre les vaisseaux du xylème, conducteurs de sève brute, qui contiennent de l'eau et des sels minéraux.

Au stade final, les vaisseaux du xylème des deux partenaires fusionnent et la sève brute nourrit directement le parasite. • Dans d'autres cas, les ramifications produites par le suçoir investissent les vaisseaux du phloéme, conducteur de sève élaborée.

Les substances organiques de la plante parasitée sont alors directement prélevées. • Ces dernières sont consommées par les oiseaux - fauvettes et grives, notamment- qui les déposent ensuite avec leurs fientes sur d'autres arbres, feuillus ou conifères : peupliers, poiriers, saules, tilleuls, chênes, sapins, mélèzes ..

. • Après germination, la graine contenue dans la baie donne naissance à une jeune plantule dont la croissance est assez lente - elle produit ses deux premières feuilles au bout d'un an- et ne suit aucun géotropisme -la plante croît dans toutes les directions. • Le gui peut atteindre jusqu'à 1 rn de diamètre.

Il est présent en Europe, en Afrique du Nord et en Asie. LE CUSCUTE D' EuROPE (CUSCUTA EUROPAEA) • Encore appelée " grande cuscute », cette plante grimpante appartient à la famille des cuscutacées.

C'est une espèce parasite, notamment UN FLÙU tCONOMIQUE de la luzerne (Medicado saliva). • Les plantes parasites peuvent • Il en existe deux types : à petites provoquer des dégâts importants et à grosses graines.

La première dans les cultures.

Le problème germe au printemps tandis que concerne à la fois les cultures les graines de la seconde germent intensives des pays développés pendant les fortes chaleurs de juillet et les cultures de subsistance (30 •c).

La cuscute se développe rapidement par multiplication des pays du Sud. • Des méthodes de lutte contre ces végétative. fléaux ont été mises au point Elles • Elle se présente sous la forme de sont de plusieurs types : agronomique filaments blanchatres dépourvus de - arrachage des plantes parasites chlorophylle.

Elle dispose de suçoirs qui s'implantent dans les vaisseaux et éventuellement destruction par le feu, apport d'engrais, travail du sol, conducteurs de sève de la luzerne. rotation des cultures, sélection de Les graines ont un bon pouvoir semences sans graines parasites - ; de dispersion et ont une durée de physique - solarisation, c'est-à-dire vie très longue dans le sol.

La lutte pose d'une bache sur un sol contre la cuscute est principalement LES TYPES DE PARASITES humide - ; chimique - utilisation préventive.

Il existe une espèce proche, la cuscute du thym (Cuscuta • Selon leurs niveaux respectifs d'herbicides actifs contre le d'autotrophie et d'hétérotrophie, parasite - ; génétique - sélection epithymum), plus petite et plus rare. de variétés de culture résistantes on distingue plusieurs sortes lE STRIGA (STRIGA HERMONTH/CA) de parasites végétaux. au parasite - ; ou biologique -lutte biologique à l'aide d'insectes, • Le genre Striga, qui appartient • Les plantes holoparasites ont à la famille des scrofulariacées, totalement perdu leurs pigments de champignons ou de bactéries. comporte une trentaine d'espèces photosynthétiques - chlorophylle, hémiparasites.

Certaines d'entre-elles entre autre.

Elles sont donc QUELQUES ESPÈCES - Striga hermonthica, Striga aspera, totalement dépendantes DE PLANTES PARASITES Striga asiatica ..

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- ont un effet de leur hôte. LE GU I EUROPt EN {VtSCUM ALBUM) dévastateur sur les céréales • Les plantes hémiparasites - sorgho, maïs, mil.

..

- ou sur • Ce petit arbrisseau appartient à conservent encore une aptitude à la photosynthèse, qu'elles exercent la famille des viscacées.

Son feuillage les légumineuses d'Afrique. parallèlement à leur activité parasite.

est composé de feuilles persistantes, • Un plant de striga produit de nombreuses graines -jusqu'à Certaines espèces holoparasites au coriaces et opposées, de couleur 50 000 - qui sont facilement début de leur croissance deviennent vert-jaunâtre.

La floraison survient hémiparasites lorsqu'elles ont au printemps et abouti~ en automne, disséminées par le vent ou les eaux à la production de petites boïes de ruissellement en raison de leur produit leurs feuilles. petite taille - moins de 0,3 mm. • On peut aussi distinguer les plantes rondes et blanches, visqueuses à l'écrasement. Au cours de leur germination, :'\~310~"11G parasites ces graines émettent une radicule selon leur qui vient se fixer sur les racines lieu de de la plante hôte. • Pendant une quarantaine de jours, le striga vit entièrement aux dépens de cette plante, puis il développe des feuilles chlorophylliennes pour produire une partie des aliments dont il a besoin. de l'autre.

On ignore encore comment le pollen est véhiculé d'une fleur à l'autre, et comment sont dispersées les graines. L'ARCEUTHOBIE NAI NE (ARCEUTHOB/UM PUS/LUM) • Appelée également " petit gui », cette plante appartient à la famille des loranthacées.

Elle est de petite taille, ne dépassant guère 2 cm. •t:orobonche est annuelle ou Son port ramifié est assez simple vivace selon le cycle de la plante et ses feuilles sont des écailles hôte.

Dépourvue de chlorophylle, de 1 mm de largeur. elle puise les éléments nutritifs dont • t:arceuthobie vit en parasite elle a besoin grâce à un suçoir fixé sur certains conifères comme sur les racines de l'hôte. le mélèze laricin (Larix Jaricina), • Au début de son cycle de croissance, l'épinette noire (Picea mariana) l'orobanche développe une tige ou l'épinette blanche (Picea glauca). rameuse ressemblant à une asperge • Elle produit de petites fleurs sur laquelle poussent, au printemps, solitaires qui donnent des graines. des fleurs jaune pale ornées de Celles-ci sont projetées sur le tronc violet qui produisent des graines des arbres voisins lorsqu 'elles après fécondation. parviennent à maturité. • Son taux de multiplication est • On trouve l'arceuthobie en très important: un pied d'orobanche Amérique du Nord, notamment peut produire jusqu'à un million au Canada. de graines qui peuvent survivre pendant quinze ans dans le sol LE SANTAL BLANC (SANTALUM ALBUM) avant de germer. • Le santal appartient à la famille • Arrivée à maturité, l'orobanche des santalacées qui compte environ mesure entre 10 et 30 cm de haut. 200 espèces.

Il existe 16 espèces du genre Santalum dans le monde (Santalum rubrum, Santalum insu/are, Santalum yasi, Santalum austroca/edonicum ..

.).

Présentant · Découverte en 1818 par sir Stamford Raffles et Joseph Arnold, la rofftesio présente des fleurs parmi les plus grandes au monde - elles mesurent prés de 70 cm de diamètre.

Très spécialisée, la rafflesia ne peut parasiter que deux espèces de vigne sauvage, dont la liane une forme arbustive d'une dizaine de mètres, elles se développent dans un biotope montagneux, souvent sur des pentes peu accessibles. Les feuilles sont lancéolées et les inflorescences sont composées de petites fleurs groupées en panicules, d'abord jaunes puis rouges.

Ces arbustes vivent en semi-parasites avec les arbres voisins au niveau des racines. • Considéré comme précieux car il est rare et difficile à cultiver, le santal est utilisé depuis plus de 4 000 ans dans la fabrication d'encens et de cosmétiques.

Le santal blanc est le plus apprécié.

Le bois de sontol est aussi très réputé :c'est un bois dur qui résiste longtemps au pourrissement.

Le santal est d'autant plus rare aujourd'hui que les ressources ont été surexploitées. 1400 Nombre d'espèces de broméliacèes. 12 500 Nombre d'espèces de rubiocèes. 50000 Nombre de graines dispersèes par un plant de striga. La rafflesia cm de diamètre Tetrastigma Janceolarium. • La rafflesia ne possède ni feuille, ni racine, ni tige.

La partie végétative de la plante forme un amas filamenteux. Ces filaments produisent une inflorescence dont la croissance s'étend sur neuf mois.

Sitôt ouverte, la fleur commence à pourrir en dégageant une odeur nauséabonde. On estime que la durée totale du cycle de vie de la rafflesia, de la germination à la production de graines, est de quatre à cinq ans. L'orchidée • On trouve des espèces de santals en Asie - en Inde et en Malaisie, notamment -, mais aussi en Océanie - en particulier en Australie, en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie. 30000 espèces LES CARACTÉRISTIQUES DES PLANTES ÉPIPHYTES DES PLANTES COMMENSALES • Par définition, les plantes épiphytes sont des espèces qui utilisent d'autres plantes - des arbres le plus souvent comme support.

Ce ne sont donc pas des parasites.

Profitant de leur hôte sans lui nuire, elles sont qualifiées de " commensales "· • Les plantes épiphytes sont présentes dans de très nombreux milieux ; c'est toutefois dans les forêts tropicales humides qu'elles sont les plus nombreuses. • Elles poussent sur les troncs et les branches des arbres dont elles exploitent les cavités naturelles.

Leur croissance est parfois telle qu'elles peuvent former de véritables manchons de végétation où se mêlent plusieurs espèces. MORPHOLOGIE ET ADAPTATION • Le mode de vie des épiphytes présente des avantages et des inconvénients. Croissant dans les arbres, elles échappent aux grands herbivores qui ne peuvent les brouter.

Elles sont donc mieux protégées que les espèces terrestres dont elles dérivent.

Elles ont également accès à plus de luminosité en étant plus proches de la cime des arbres, tout en étant protégées des rayons directs du soleil et des fortes chaleurs. • En revanche, leur s~uation les empêche de se fixer dans le sol, les privant d'une possibilité d'ancrage racinaire.

Nombre d'espèces ont donc développé des organes spécialisés dans l'accrochage: tiges rampantes, racines adventives, ventouses ...

Le mode de vie des plantes épiphytes rend également très délicate la récupération de l'eau et des sels minéraux indispensables à leur croissance.

Là encore, elles se sont adaptées.

Certaines espèces disposent de racines aériennes capables de capter LA CULTURE DES ÉPIPHYTES • Bien que les plantes épiphytes ne poussent pas dans la terre et qu'elles soient, pour la plupart originaires de forêts tropicales, il est assez facile de les cultiver.

De très nombreuses espèces sont disponibles chez les horticulteurs. Au palmarès des meilleures ventes figurent les orchidées et les fougères. • Ces plantes se cultivent aisément à l'intérieur dans un simple pot de terre adapté ou, dans certains cas, sur un simple support - bois ou roche, voire un bloc de sphaigne. • l'intérieur.... »

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