SAVOIR ORTHOGRAPHIER De A.
Publié le 05/04/2015
Extrait du document
«
Un principe phonogrammique : les unités de l’écrit transcrivent les phonèmes du code
oral
Un principe morphogrammique : notre écriture note des informations grammaticales
qui n’ont que très rarement de correspondance avec le code oral
Un principe logogrammique : par un système d’opposition entre des graphèmes
pouvant noter un même phonème ou par la présence d’une ou plusieurs lettres
muettes, notre écriture distingue des mots homophones.
4/ des conditions s’enseignement particulièrement contraignantes
une grande sacralisation dont elle est abusivement l’objet dans notre société.
Notre société a
fait de la capacité à respecter la norme orthographique l’indice privilégié du niveau culturel et
intellectuel des français.
L’orthographe apparaît constituée de deux domaines étanches : usage et grammaticale.
Le
recours à un apprentissage par mémorisation forcée d’un nombre élevé d’exception revêt une
importance aussi grande que l’exposé de la règle.
II/ UN PROJET D’ENSEIGNEMENT NOUVEAU
1/ VERS LA CONSTRUCTION PROGRESSIVE DU « SAVOIR ORTHOGRAPHIER »
les objectifs en orthographe doivent donc être déterminés en fonction des besoins liés à la
construction de cette compétence d’écriture.
L’école navigue trop souvent entre une dictature
de l’orthographe (réalisation de forme graphiques) et une coupure de fait entre orthographe et
production d’écrits.
L’accomplissement de tâches d’écriture, proposées dès la 1 ère année au cycle des
apprentissages fondamentaux, conduit les élèves à organiser leurs représentations de l’écrit et
à les constituer en savoirs opératoires.
La notion même du savoir orthographier implique que le problème du réinvestissement ne
peut être résolu seulement à travers l’acquisition des connaissances orthographiques les plus
aptes à répondre aux besoins des élèves.
La maîtrise du savoir orthographique constitue un objectif à long terme.
Le processus de
production met en jeu des opérations complexes.
Attendre des élèves qu’ils soient capables de prendre conscience des problèmes
orthographiques auxquels leurs besoins d’écriture les confrontent et de revenir sur ces
difficultés, chercher une solution.
On peut faire un tri parmi les erreurs : leur récurrence et le
degré de connaissance orthographique que ces erreurs manifestent.
2/ l’orthographe pendant la production de textes écrits
ne pas attendre les leçons prévues dans une progression linéaire pour que le souci
orthographique soit éduqué.
Des progrès significatifs sont possibles si l’on prend des moyens
appropriés que l’on peut regrouper autour de deux points forts : créer un délai entre l’écriture
et la relecture et retarder l’intervention magistrale sur la production de l’élève.
Il faut favoriser les collaborations : le regard d’autrui sur un texte est toujours différent de
celui de son auteur et il apporte de précieuses indications.
Il ne peut y avoir développement d’un savoir faire par l’élève sans la ferme volonté chez
l’enseignant de mettre la classe en situation de résoudre ses problèmes et non d’agir en lieu et
place des élèves.
Chercher une réponse dans un outil peut donc être une opération simple si l’élève ne se pose
qu’une question d’écriture, trouve ce qu’il souhaite et confirme ainsi son savoir.
Les outils
sont propres à une classe, et sont la trace d’une étape vers un nouveau savoir..
»
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