Roumanie (1999-2000): Ouverture des négociations d'adhésion à l'UE La décision du Conseil européen d'Helsinki, le 11 décembre 1999, d'ouvrir des...
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Roumanie (1999-2000):
Ouverture des négociations d'adhésion à l'UE
La décision du Conseil européen d'Helsinki, le 11 décembre 1999, d'ouvrir des
négociations d'adhésion avec la Roumanie en mars 2000 a apporté, dans un
contexte resté tout aussi sombre qu'en 1998, une note d'espoir.
Quelques jours
plus tard, le président Emil Constantinescu renvoyait le Premier ministre Radu
Vasile (en fonction depuis moins d'un an), après que la plupart des ministres
avaient mis leur démission dans la balance.
Si la désignation à la tête du
gouvernement de Mugur Isarescu, gouverneur de la banque centrale depuis près de
dix ans, a été plutôt bien perçue par les milieux financiers extérieurs, le
nouveau Premier ministre, qui ne revendique aucune appartenance politique, devra
savoir ignorer les intrigues partisanes dont aurait été victime son
prédécesseur.
La coalition au pouvoir depuis 1996 n'a cessé d'être traversée par
des tensions, d'une part, entre ses différentes composantes, d'autre part, au
sein même de la principale formation de la majorité, le Parti national paysan
chrétien-démocrate.
Le nouveau gouvernement, formé le 21 décembre 1999, a vu le départ du philosophe
Adrian Plesu, en charge du portefeuille des Affaires étrangères, désormais tenu
par le leader du Parti démocrate (PD) Petre Roman, en charge également du
dossier crucial de l'intégration à l'Union européenne (UE).
La démission, le 13
mars 2000, d'un des capitaines du PD, Victor Babiuc, du ministère de la Défense,
à la suite d'un désaccord avec la direction de son parti, a montré qu'aucune
formation n'échappait à un climat politique particulièrement délétère.
Celui-ci
a fini de lasser une population en voie de paupérisation constante, encore et
toujours victime d'une situation économique très mauvaise.
En 1999, la Roumanie
a connu pour la troisième année consécutive une sévère récession (- 3,9 %),
assortie d'un taux d'inflation éreintant (près de 50 %) pour le pouvoir d'achat.
La fragilité du système financier a donné lieu à des mouvements de panique de la
part des milliers de petits épargnants....
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