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« Ré$umé1 des ..

1Vfémoires1 et' o-Q_tre-t_orn be/. Le chef-d'œuvre de Chateaubriand comprend quatre grandes parties, divisées chacune en Livres (quarante-quatre au total), eux-mêmes subdivisés en chapitres. - La Première partie, Ma jeunesse; Ma carrière de soldat et de voyageur, couvre les années 1774-1799. - La Seconde, Ma carrière littéraire, embrasse la période 1800-1814. - La Troisième retrace la Carrière politique de l'auteur et se divise en deux parties: De Bonaparte (1800-1815) / De la Restauration (1815-1830). - La Quatrième sera synthétique: Quatrième et der­ nière carrière.

Mélange des trois précédentes.

Ma car­ rière de voyageur, ma carrière littéraire, et ma carrière retrouvée.

Elle nous mène de 1830 à 1841. Un quart de siècle (livres 1/XII); quinze années (XIII/XVIII), puis trente (XIX/XXXIV); une dizaine enfin (XXXV/XLIV): on voit que ces quatre parties, épousant l'histoire de la France (et l'histoire de l'auteur), pro­ posent un découpage inégal et des «volumes» diffé­ rents.

C'est que !'Histoire vécue n'est pas celle, méca­ nique, des horloges: elle connaît des éclairs, des accélérations, des stagnations, des ralentissements 1• Liii.e-· 11 Le 4 octobre 1811 («anniversaire de ma fête»), sous le règne de Napoléon («dont j'admire le génie et dont j'abhorre le despotisme»), Chateaubriand commence ses Mémoires (chap.

1). 1.

On ne reprendra pas ici les indications biographiques données dans la première partie: on en privilégiera d'autres. «Je suis né gentilhomme»: le chapitre 2 nous pré­ sente la généalogie des Chateaubriand, et surtout le caractère sombre du père. François-René plante le décor de Saint-Malo («un rocher») et du Grand-Bé, où sera son tombeau.

Il revoit la butte de ses jeux d'enfant, surmontée d'un gibet, au bout d'une digue plantée d'un calvaire (chap.

4) ...

Pré­ sence de la mort: la petite société familiale qui entourait l'enfant va peu à peu disparaître sous ses yeux: «Je suis peut-être le seul homme au monde qui sache que ces personnes ont existé...» (chap.

5). Il s'ouvre sur les «décors» de l'enfance: la Bretagne au printemps, Combourg et ses bois.

Puis c'est le collège, avec les prouesses d'une mémoire hors pair.

..

(chap.

3). Le chapitre 4 apporte une note tragique : «Je porte malheur à mes amis.

Un garde-chasse qui s'était attaché à moi fut tué par un braconnier.

..» Puis ce sont deux moments forts (chap.

5): décou­ verte ébahie du théâtre, éveil des sens, à travers les «descriptions séduisantes des désordres de l'âme». Le chapitre 8 dit l'angoisse et les solennités de la pre­ mière communion, précédée de confessions difficiles. Puis voici Rennes, les farces douteuses de l'internat, la ferveur qui se relâche, et le goût pour les arts (chap.

9). À Brest, le mouvement du port et les manœuvres de la flotte fascinent le jeune homme, qui renonce néanmoins à la carrière maritime (chap.

10) .Livre 3/ l_� -- --- -- � _ _, 1817: à Montboissier, le chant d'une grive dans le parc fait resurgir Combourg dans la mémoire de l'auteur (chap.

1 ).

Combourg où, par les sinistres soirées, le père arpente la grand-salle noyée d'ombre, comme un spectre (chap.

3). Au chapitre 7, un portrait de la sœur adorée, mystique et sombre, l'éveil de la vocation littéraire au chapitre 8, précèdent les fièvres adolescentes.

Dans une embrasure, le contact involontaire et fugitif avec une jolie voisine enflamme l'imagination de François-René.

Il se compose alors, de toutes les femmes qu'il a vues, une femme idéale, «fantôme d'amour» qui le hante; il peuple de chimères les bois d'alentour (chap.

11-12).

À force de désirer en vain cette «Sylphide», le jeune homme, dans son délire, tente de se suicider (chap.

13 à 15). Renonçant à la prêtrise, attiré par les Indes, bouleversé par la mort de sa nourrice, Chateaubriand finit par accepter d' « entrer au service» comme sous-lieutenant (chap.

1617).

Mais il reviendra plusieurs fois à Combourg, témoin du temps qui s'écoule, des décès qui se succèdent: « L'homme résiste moins aux orages que les monuments élevés par ses mains ...

» Livre 4 Ce livre et le suivant couvrent les quatre ans et demi qui vont du départ pour l'armée (1786) à l'embarquement pour l'Amérique (1791).

Deux centres d'intérêt: Paris, et la Bretagne, où François-René fera de nombreux séjours 1 • « Avec mon père finissait le premier acte de ma vie» : de fait, après la mort du père (chap.

6-7), notre jeune provincial, présenté à la Cour, découvre un autre monde - qui le terrifie ... Livre 5 Ses quinze chapitres racontent surtout 1789 et les signes avant-coureurs du drame révolutionnaire.

Témoin des premières violences, Chateaubriand nous invite à franchir le fleuve sanglant qui sépare à jamais le vieux monde du nouveau (chap.

7).

Voici Mirabeau, en un magnifique portrait, puis un ennuyeux « notaire de village» : Robespierre! (chap.

12-13). Le chapitre 14 décrit l'ambiance de Paris; le chapitre 15 met en parallèle deux « sous-lieutenants ignorés » : Bonaparte et Chateaubriand ...

Lequel s'embarque bientôt pour l'Amérique, avec au fond du cœur « un désespoir sans cause ». « Ici, écrit-il.

changent mes destinées.» 1.

Nous avons présenté en détail ces années de jeunesse dont le souvenir enchante l'auteur.

Nous parcourrons d'un œil plus rapide les périodes suivantes. 57 Livres 6-7-S C'est un triptyque consacré au voyage amencam.

Le navire laboure la mer, on relâche dans des îles éblouis­ santes - puis c'est l'émotion du débarquement (Livre 6, chap.

2 à 6).

On se rend à Boston («premier champ de bataille de la liberté américaine»); puis voici New York, et les Iroquois.

Accoutré en sauvage, notre explorateur chasse le rat musqué! Après une nuit enchanteresse dans la forêt, il découvre le Niagara, qui l'attire irrésistiblement, tel un «désordre sublime».

li s'approche trop près, glisse, se casse le bras. Soigné dans une hutte, il médite sur les rites de nais­ sance et de mort...

Les derniers chapitres du Livre 7 montrent comment l'avidité commerciale du Vieux Monde a corrompu le Nouveau. Essentiellement composé de tableaux (les lacs cana­ diens), de méditations.

de références aux mythes indiens, le Livre 8 bifurque tout à coup: Louis XVI vient d'être arrêté à Varennes.

L'auteur rentre en France.

li ramène avec lui, en imagination, «deux sauvages d'une espèce inconnue», ses deux héros, Chactas et Atala 1• Livre 9 Chateaubriand se marie (chap.

1).

Les députés de la Convention, bons époux et bons pères, font « couper le cou à leurs voisins avec une extrême sensibilité...». Heures de folie : Marat et Fouché règnent, Danton le guillotineur monte à son tour sur l'échafaud.

Déguisé en marchand de vin (!), Chateaubriand rejoint en Allemagne l'héroïque et pitoyable Armée des princes.

Il y fait «à merveille» la soupe, et lit Homère (chap.

9 à 16). Livre '10 De Jersey, notre homme passe en Angleterre, où il végète.

À Westminster, «labyrinthe des tombeaux», il pense au sien « prêt à s'ouvrir» (chap.

1 à 5).

li doit fuir l'amour de Charlotte, la fille du pasteur Ives (chap.

9-10). Ambassadeur à Londres en 1822, il la retrouvera irré­ médiablement mariée à un Lord Sutton...

(chap.

11). 1.

Ils prendront corps dans Atala (1801) et René (1802). Livre 11 François-René analyse son caractère «ardent et glacé», dépeint le milieu des Émigrés (chap.

1 à 4).

La mort de sa mère le ramène à cette religion qu'exaltera le Génie du Christianisme, publié en 1802 (chap.

6 à 8). Livre 12 Il brosse un tableau de l'Angleterre : sa littérature, ses mœurs privées et politiques, ses grands hommes. Et à la fin de cette Première partie, Chateaubriand, muni d'un faux passeport, regagne la France (1800). DEUXIÈME PARTIE.... »

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