Reflexions sur la guillotine d’ALBERT CAMUS ET ALFRED KOESTLER
Publié le 01/11/2014
Extrait du document
«
1) Un crime ignoble qui justifie une peine exemplaire
Dans la première partie du texte, Camus présente rapidement un crime réalisé par un homme à Alger,
avant 1914.
Ce crime fut tellement horrible que la Justice condamna cet homme à mort.
Camus explique également en ce début de texte le ressenti de son père vis-à-vis de ce crime.
Le contexte de l’affaire est raconté de manière sobre avec le minimum de détails.
Camus raconte seulement l’essentiel.
Il utilise un article indéfini « un » assassin car il se détache du
meurtrier et pour lui, les condamnés à mort sont interchangeables.
En racontant le crime entre parenthèses, cela montre qu’il ne veut pas expliquer en profondeur le
crime en tant que tel : ce n’est pas le plus important pour Camus.
On sait seulement que l’assassin fut condamné à mort à Alger, avant 1914.
« Une sorte de délire du sang » l3 montre que le criminel était sans doute fou, malade.
« On estima » l5 représente un ensemble indéfini, la voix du peuple, l’Homme en général.
« La décapitation »l6 signifie couper la tête.
« L’opinion de mon père » l7 fait référence à Emmanuel Kant (1724-1804), philosophe allemand qui a
écrit « Critique de la raison pure » et qui explique que la certitude exclut l’opinion.
Cela montre que l’opinion du père n’est pas fondée ; rien ne peut la justifier.
Camus montre ainsi son
désaccord avec ce que pense son père au moment du jugement du criminel.
2) L’exécution publique, un « spectacle » qui bouleverse un citoyen ordinaire
Camus, dans cette deuxième partie du texte, explique que son père qui a assisté à l’exécution en est
revenu malade.
La scène était si horrible qu’il a vomi à son retour.
L8 : Camus ne connaissait pas beaucoup de choses de son père ( l’une des rares choses que je sache de
lui »
L9 : « pour la première fois de sa vie » montre que c’est quelque chose d’exceptionnel pour le père de
Camus que d’assister à une exécution.
Le père de Camus a pris la décision d’aller à cette exécution, ce qui a été une démarche couteuse « il
se leva dans la nuit …….) l9-10
Jusqu’en 1939, les exécutions étaient publiques en France.
L11 : « ce qu’il vit ce matin là, il n’en dit rien à personne.
» : c’est une ellipse car il ne raconte pas ce
qui s’est passé le matin de l’exécution..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Corpus Thérèse Raquin Emile Zola, La Condition Humaine André Malraux, L’étranger Albert Camus
- Réflexions sur la guillotine, d'Albert Camus
- Si le monde était clair, l’art ne serait pas. Albert Camus
- Extrait des réflexions sur la guillotine, 1957 Albert Camus (commentaire)
- L'homme révolté d'albert Camus