Questiions en lliittérature de jeunesse Quest ons en ttérature de jeunesse Fiche construite par Sylvain Sylvain.
Publié le 05/04/2015
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«
histoires plus récentes auxquels le texte fait plus ou moins allusion."
Exemples : Pour pouvoir saisir tout le sel de l'histoire de Verdurette,(Claude Boujon) Le jeune lecteur doit
connaître les textes antérieurs auxquels l'histoire fait plus ou moins directement allusion, et dont l'héroïne
est nourrie, en l'occurrence La grenouille qui voulait devenir aussi grosse que le b œuf de La Fontaine, les
contes traditionnels de princes ou princesses et de grenouilles.
Il est aussi souhaitable qu'il connaisse, pour
jouir de la variation, les histoires plus récentes qui mettent en scène des héroïnes, très grandes lectrices,
atteintes du même mal que Verdurette, sorte de bovarysme qui les conduit à confondre l'espace du réel et
l'espace de la fiction.
Armelle, la toute belle fait partie de ces histoires.
John Chatterton et Le grand sommeil d'Yvan Pommaux, citent Le petit chaperon rouge, La belle au bois
dormant mais aussi Chandler (Marlow le détective), Howard Hawks… et Giacometti, Ben, Rodin, Cristo…
b) Le réseau intratextuel
Le réseau est ici constitué autour d'un auteur.
Mais le travail sur les oeuvres complètes de l'auteur retenu,
pas plus que le travail sur un plus petit nombre de ses oeuvres choisies au hasard ne présente d'intérêt à
l'école.
Plus judicieuse apparaît la sélection d'histoires qui ont des points communs, dialoguent ouvertement
et s'éclairent mutuellement.
Exemple : La chute de Petit Lapin Rouge et de Poussin Noir est plus facilement compréhensible si on sait que
l'auteur, Rascal, manie allègrement l'humour noir.
c) Le réseau générique
Ce réseau regroupe, comme son nom l'indique, plusieurs textes appartenant au même genre mais présentant
chacun des particularités de telle sorte que puissent être dégagées des constantes et des variantes et
qu'éventuellement l'évolution historique du genre puisse être pointée.
Sa connaissance (prudence et modération pour éviter l'enfermement dans le stéréotype) peut faciliter la
compréhension d'un apprenti lecteur.
Exemple : La compréhension d'un conte s'enrichit grâce à la fréquentation d'autres contes.
Attention, le
genre "conte" n'existe pas en soi.
Il y a des contes fantastiques, des contes des origines, des contes
merveilleux…
d) Le réseau autour des éléments constitutifs du récit
Travail sur le point de vue, le mode de narration, le dialogue, la description…
Exemples : Comparer la description et son rôle dans le conte fantastique et le roman policier.
Le point de
vue : Histoire à quatre voix Anthony Browne Kaléidoscope.
e) Le réseau des scènes types
Exemple : Dans une enquête policière, on retrouve toujours la scène de dévoilement du coupable.
f) Le réseau de «variantes» et reformulations d'un texte source
Exemple : Le petit chaperon rouge et ses avatars : Le petit napperon rouge (Hector Hugo), Le diable des
rochers (G Solotareff)…
La connaissance des uns enrichit la compréhension des autres.
g) Le réseau centré sur un personnage stéréotypé
dont on explorera le plus grand nombre possible de facettes
Exemple : Le loup, la grand-mère, la sorcière, les cochons...
Leurs caractéristiques physiques et morales, les
rôles et les valeurs qui leur sont attribués à travers l'étude de contes anciens et contemporains.
L'étude du
réseau peut conduire, pour chaque personnage-type, à percevoir une évolution dans les représentations que
l'on s'en fait au fil du temps.
Le loup gentil, le loup méchant, le loup victime, le loup protecteur…
La vérité sur l'affaire des trois petits cochons (J Scieszka), Le loup sentimental (G de Pennart), Jean-Loup
(A Krings), Le loup rouge (F K Waechter), Patatras (Ph Corentin), Loulou (G Solotareff)…
h) Le réseau symbolique
La porte ou le passage, le mur…
Tillie et le mur Leo Lionni, Le jardin de Max et Gardénia Fred Bernard, Volubilis et les trois jardins Claude
Bernos, Le livre de la lézarde Yves Heurté.
_La mise en constellation : la plupart du temps elle est intégrée dans la mise en « réseau » (c’est d’ailleurs le
cas des instructions officielles).
Il s’agit d’une autre forme de rapprochement entre les ouvrages.
Cette
fois, un groupe de livres, de textes divers, spécifiques du champ littéraire, est au centre d’une perspective
problématisée.
En d’autres termes les ouvrages « s’appellent » et se « répondent », entrent en « résonance
» au c œur d’un « ensemble » qui n’est pas un thème mais toute forme pertinente de rapprochement ; par
exemple, un univers d’auteur, un personnage archétypal, les abécédaires, un lieu, une structure narrative,
etc.
C’est l’idée même de la navigation entre les ouvrages qui est formative pour le lecteur.
Il découvre un
univers de textes, de mondes de référence et d’informations qui interagissent avec lui.
L’élève est plongé au
cœur des textes et des sensations.
C’est l’occasion de débats en classe, car la littérature est débat
_La mise en échos : C’est le rapprochement entre des ouvrages suivant une dynamique « d’appel » : lire « le
petit chaperon rouge », aujourd’hui, appelle d’autres contes du même auteur, autant que les parodies (le
petit chaperon bleu-marine, etc.) mais cette agglomération autour d’un conte est conjoncturelle et peut
provenir de réactions en cours de lecture ; la mise en échos est plus ouverte et opportuniste, en quelque.
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