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Quel est, parmi les grands romanciers du XIXe siècle (Balzac, George Sand, Flaubert), celui que vous préférez ? Vous donnerez...

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« Quel est, parmi les grands romanciers du XIXe siècle (Balzac, George Sand, Flaubert), celui que vous préférez ? Vous donnerez les raisons de votre préférence. PLAN DE DISSERTATION Toute préférence suppose l'étude des qualités et des défauts que présentent les personnes ou les objets que l'on compare.

On dira donc d'abord, très brièvement, quelles qualités plaisent et quels défauts choquent chez les deux romanciers qu'on veut éliminer, et on insistera davantage sur les qualités qui ont décidé de notre préférence en faveur du troisième.

Il ne saurait être ici question de passer en revue tous les aspects sous lesquels on peut considérer chacun des trois romanciers, mais seulement de faire appel à quelques-unes des impressions qu'ils nous ont laissées. I.

En ce qui concerne Balzac et George Sand 1.

sans doute ils nous intéressent vivement l'un et l'autre: a.

Balzac par son réalisme descriptif, qu'il s'agisse de peindre un intérieur (le salon et la salle à manger de la pension Vauquier) ou un portrait (Gobsek), et par la puissance créatrice grâce à laquelle il anime d'une vie intense tel ou tel personnage (Grandet, Goriot) ; b.

George Sand par le sentiment de la nature qu'elle a répandu dans ses romans champêtres, et par l'air de naïveté qu'elle a su donner à ses héros ou héroïnes rustiques (Germain, le « fin laboureur », et la petite Marie, Joseph le cornemuseux, etc.) ; Mais Balzac nous choque par une composition inégale, par des descriptions d'une minutie parfois désespérante, par un grossissement peut-être outré de caractères dans tel ou tel épisode (mort de Goriot), par un style souvent exécrable ; d'autre part, G.

Sand ne nous donne vraiment pas assez le sentiment de la vie réelle, et ses paysans nous semblent sortir aujourd'hui d'une bergerie bien un peu vieillotte. II.

A ces deux romanciers, nous préférons Gustave Flaubert, le Flaubert de Madame Bovary et de Salammbô, parce que: 1.

« sans doute il a peut-être une perfection trop tendue et à la longue fatigante, qui empêche le lecteur de s'abandonner tout entier à l'intérêt du récit ; 2.

mais d'autre part, il nous récompense amplement de cette fatigue par l'intérêt.... »

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