PLAN ADOPTÉ DANS LE DEVOIR I. La fin d'un mythe ? - Des clichés répétitifs - Raisons historiques et morales...
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PLAN ADOPTÉ DANS LE DEVOIR
I.
La fin d'un mythe ?
- Des clichés répétitifs
- Raisons historiques et morales
II.
Un mythe tenace
- L'identification
- Une morale virile
III Le plaisir du western
- Une satisfaction esthétique
- Une satisfaction morale
DEVOIR RÉDIGÉ
Le western est né de la conquête de l'Ouest américain, de la ruée vers l'or qui a attiré
des aventuriers tels Davy Crockett ou Buffalo Bill ; le cinéma a d'emblée fait d'eux des
héros.
Mais ce cinéma semble en perte de vitesse depuis une dizaine d'années et G.-N.
Granville affirme même que le mythe du cow-boy est mort et que le public n'attend plus
que la victoire du « bon » et le châtiment du « méchant ».
Cette déchéance paraît évidente, mais pourtant le cow-boy est un héros tenace dans les
esprits.
Aussi peut-on se demander si le plaisir du western traditionnel n'est pas malgré
tout intact auprès du public.
La situation du western contemporain semblerait prouver que le mythe du cow-boy est
mort, avec ses productions de second ordre, essentiellement européennes - et non plus
américaines - regroupées sous le terme péjoratif de « western-spaghettis » ; ces films
rabâchent des clichés psychologiques (héros viril et brutal) ou dramatiques (épisodes
obligés de l'attaque des Indiens ou des brigands, du duel au soleil) sans finesse, et dont
le dénouement est sans surprise.
Depuis une dizaine d'années, la production de westerns
a cédé le pas à celle des films d'aventures, la ruée vers l'or a été relayée par la guerre du
Vietnam, Buffalo Bill est devenu Rambo.
Les raisons de cette perte de vitesse d'un genre naguère prolifique sont d'ordre
historique et moral.
En effet, l'Amérique de la conquête s'est fédérée en Etats-Unis, et le
Far West s'appelle maintenant Silicon Valley.
Plus d'aventures donc de ce côté, et les
chercheurs d'or ne sont plus crédibles.
De même, la guerre de Sécession est loin et les
héros traditionnels de cette époque, Jesse W.
James ou Custer, n'exaltent plus autant le
public.
A ces raisons historiques s'ajoute une évolution des mentalités.
G.-N.
Granville
souligne que la défense des Indiens a changé l'orientation du western, le privant de ses «
méchants » traditionnels, tels qu'ils apparaissaient par exemple dans La chevauchée
fantastique de John Ford.
Les chefs indiens les plus célèbres - Cochise, Géronimo et
Sitting Bull - ont eu leurs défenseurs qui les ont peints humains.
Arthur Penn avec Little
Big Mon dénonce, par un portrait nuancé des Indiens, l'esprit de la Conquête, ce qui
ruine la trame originelle des westerns.
A cette prise de conscience des droits de l'homme,
il convient d'adjoindre un goût du public pour lqs films psychologiques plus raffinés, le
triomphe des bons sur les méchants apparaissant facile, voire primaire, ce qui aurait fait
dire à C.
Lelouch qu'il fallait «être complètement débile pour s'intéresser au western ».
Or, quoi qu'il en soit, le mythe du cow-boy est tenace, même si la production de
westerns à proprement parler est exsangue.
Ce héros fait toujours l'objet d'identifications
diverses, soit par le biais du vêtement, soit par les valeurs qu'il incarne.
Le blue-jean, les
bottes et les chapeaux de cow-boy sont indémodables ; l'on assiste même à un retour de
la mode du Far West pour les femmes, ces dernières années.
La publicité s'est emparée
de ce héros pour vendre des cigarettes, censées illustrer le goût de l'aventure.
La bande
dessinée aussi, avec Lucky Luke, met en avant les qualités de justice et la solitude du «
poor lonesome cow-boy », hérité de L'homme aux coïts d'or qui, après avoir purgé une
ville de brigands, part tout....
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