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Pays d'Europe centrale et orientale : une intégration réussi?

Publié le 03/03/2014

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Pays d'Europe centrale et orientale : une intégration réussi? (dimension politique et économique). Sommaire Sommaire Introduction I. la dimension politique de l'intégration des PECO A. Le nouveau contexte géopolitique de l'union Européenne depuis l'élargissement 1) La nécessaire réforme institutionnelle 2) La question des frontières et de la sécurité B. La défense européenne: un enjeu politique 1) Le principe du bouclier anti-missile européen 2) L'OTAN II.la dimension économique de l'intégration des PECO A. le Constat 1) Constat antérieure à l'entrée des PECO dans la zone de l'UE 2) Constat postérieure à l'entrée des PECO dans la zone de l'UE B. L'élargissement, un vecteur de la prospérité européenne 1) Les conséquences économiques 2)Le coût budgétaire C. le bilan économique Introduction L'intégration des pays de l'Europe centrale et orientale dans l'union européenne a marqué la fin dune histoire commencé à l'issue de la seconde guerre mondiale et a confirmé ainsi la réunion de l'Europe. On constate que les pays d'Europe centrale et orientale (PECO) sont devenus membres de l'union européenne, pour la plupart, en 2004. En effet, on remarque que pour certains pays dont la Pologne et la Slovaquie leur adhésion s'est effectuée en 2004 et que pour deux pays qui sont la Roumanie et la Bulgarie leur adhésion s'est elle opéré en 2007. La caractéristique de ces Etats illustrée par la carte est que ces pays d'Europe centrale et orientale présentent tous un défaut de pouvoir d'achat par habitant. En effet, le PIB de ces pays est très faible en comparaison avec celui des modèles européens occidentaux : notamment en Roumanie et en Bulgarie, états nouvellement membre de l'UE, ou le PIB par habitant atteint les environs de 20 ce qui est faible en comparaison avec les Pays-Bas ou le Luxembourg ou leur PIB s'élève respectivement à 130 et à plus de 140. De plus, une moyenne de 100 est exigée pour faire parti de l'Union Européenne or, cette moyenne n'est pas respecté ; leur adhésion accrue dont les inégalités déjà considérables entre ces PECO et les Etats de l'Europe de l'ouest. Les informations qui confirment cette caractéristique sont tout d'abord, l'apparition d'espaces communautaires inégaux favorisant donc la concurrence puis la relocalisation d'entreprises ou d'industries. Enfin, les conséquences de cette adhésion pour l'union sont différentes, elles rejoignent le cas général qui est la restructuration de l'espace économique en Europe car on remarque en Pologne un accroissement des produits alimentaires et des exportations qui ont cru de 40% vers les pays de l'Union européenne contribuant encore une fois à élargir les inégalités. L'intégration des PECO dans l'union européenne agit aussi sur les disparités socio-spatiales à l'intérieur des PECO. En effet, il est probable que leur adhésion suscite des concurrences très fortes entre les espaces géographiques des PECO. Ainsi, on risque de constater une déconcentration d'activité économique dans certaines régions et délaissant ainsi des régions pauvres de misère ce qui accentue le fossé des inégalités à l'intérieur des PECO. On constate que le cout de l'élargissement des PECO fut plus conséquent post-adhésion que préadhésion pour l'union européenne ; en effet, le cout total préadhésion atteint les 19 967 milliards d'euros soit 0.10% du PNB de l'UE opposé au cout total post-adhésion qui s'élève à 49 520 soit 0.62% du PNB de l'UE. On suppose que les régions attractives économiquement bénéficient plus de subventions que des régions isolés et pauvres sur le plan économique ; cela montre une fois de plus les disparités socio-spatiales existant à l'intérieur des PECO. Cette intégration illustre une certaine solidarité entre les Etats membres par exemple le cas de la Pologne où le revenu des paysans a cru de 73% due sous l'effet des subventions à la modernisation des exploitations agricoles et ou l'accroissement des prix de leurs produits alimentaires est consécutif à l'adhésion. Cependant économiquement ils essayent beaucoup mais au niveau budgétaire l'Union Européenne ne les aide ...
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« Les 28 pays alliés et la Russie travaillent ensemble, en tant que partenaires égaux, au sein du Conseil OTAN-Russie (COR) qui a été créé en 2002.

Le COR sert de cadre pour desconsultations sur les enjeux sécuritaires du monde contemporain et pour une coopération pratique dans toute une série de domaines d’intérêt commun. C’est à Lisbonne qu’a eu lieu aussi le troisième sommet de l’histoire du Conseil OTAN-Russie.

Les dirigeants des 29 États membres du COR se sont engagés à œuvrer à conclure unvéritable partenariat stratégique modernisé fondé sur les principes de la confiance mutuelle, de la transparence et de la prévisibilité, l’objectif étant de contribuer à la création d’un espacede paix, de sécurité et de stabilité commun dans la zone euro atlantique . Les questions qui préoccupent plus particulièrement les Alliés sont la suspension par la Russie de l’application du Traité sur les forces armées conventionnelles en Europe et tout ce quiconcerne la Géorgie.

Sur ce dernier point, les Alliés continuent d’appeler la Russie à revenir sur sa décision de reconnaître comme « États indépendants » les régions géorgiennesd'Ossétie du Sud et d'Abkhazie, et ils exhortent la Russie à remplir les engagements qu'elle a souscrits vis-à-vis de la Géorgie en août-septembre 2008, dans le cadre de la médiation del'Union européenne. II.

la dimension économique de l’intégration des PECO A.

Constat 1.

Constat antérieure à l’entrée des PECO dans la zone de l’UE Entrée de dix nouveaux pays (Pologne, Hongrie, République tchèque, Estonie, Chypre, Lituanie, Lettonie, Malte, Slovénie, Slovaquie) en 2004 puis deux autres en 2007 (Roumanie etBulgarie) Prévisions d’une longue période de transition Prévisions fonds régionaux et structurels prévue par l’UE Longue période d’adaptation (Règles légal environnement, agriculture Risque que l’intérêt national soit privilégié a l’intérêt européen par les politiques Décision politique monétaire très peu modifié (en fonction de leur poids économique) Possibilité d’un ralentissement économique A l’exception de la Lettonie, Chypre, Slovénie les pays candidats ont des revenus par tête faible voir très faible pour la Slovaquie Bulgarie Roumanie que ceux de la zone euro Les candidats ont un PIB qui représente 5% de celui de la zone euro et une population de 25% de la zone euro. 5 2.

Constat postérieure à l’entrée des PECO dans la zone de l’UE L'intégration économique de ces pays à l'Union est un processus long et laborieux mais a déjà en partie été réalisé grâce à : -la baisse progressive des barrières commerciales depuis 10 ans -les accords commerciaux -la suppression des taxes douanières -l'importance des flux d'IDE (plus de 120 Mds de dollars au total, soit le quart du PIB des pays candidats,) Les « PECO » réalisent les deux tiers de ses échanges avec l'Union et l'essentiel de son commerce de l'Est vers l'Ouest. Les échanges commerciaux français avec l'Europe centrale et orientale ont été multipliés par près de 10 depuis le début de leur arrivée dans l’union. A l’avenir les flux commerciaux continueront probablement de progresser mais moins rapidement. Etant donné le taux d'équipement dans ces pays, les opportunités de gains de parts de marché sont d'autant plus grandes pour les grandes entreprises bien que la part de marchéfrançaise n'y est soit encore que de 6%, sensiblement inférieure à son poids commercial dans l'UE (10%), un retard qui pourrai s’expliquer par la distance géographique. Mais a l ‘échelle européenne les études ont démontré un effet globalement bénéfique du fait de l'agrandissement du marché unique et des économies d'échelle qui en résultent pour lesentreprises. On estime que les 10 nouveaux pays membres ont apporté un surplus de croissance non négligeable à l'Union Européenne, bien que leur PIB ne représente que 5% de celui de l'Europeélargie, leur part dans la croissance est nettement supérieure, 11% en 2008 et 15% en 2009". L’arrivée de la Bulgarie et de la Roumanie agrandit la superficie de l’Union européenne d’environ 10% et voit sa population augmenter d’environ 6% pour atteindre pratiquement 500millions d’habitants. Bien que Les deux pays aient des tailles comparable a celle du Portugal et du Royaume-Uni elles ont une population bien moins nombreuse et bien plus pauvre. Déjà en manque d’homogénéité L’Union européenne doit donc gérer une hétérogénéité encore plus grande pour permettre un rattrapage économique des nouveaux entrants.

Elle adonc validé l’adhésion des deux pays sous réserves en précisant qu’ils devaient maintenir leurs efforts pour combler les lacunes dans différents domaines. B.

L’élargissement, vecteur de la prospérité européenne 1) Les conséquences économiques Les conséquences économiques de l’élargissement risquent de déséquilibrer la solidarité entre les pays-membres.

En effet, les nouveaux pays membres ont des avantages comparatifssupérieures aux anciens Etats-membres (croissance prévisible, aide financière).

L’intégration et le développement des économies des PECO ne doit pas fragiliser les économies desanciens Etats-membres sous peine de dresser les peuples européens les uns contre les autres.

Tout dépend du secteur.

Certaines entreprises voient dans l’élargissement uneopportunité, d’autres secteurs de l’économie française considèrent l’élargissement comme une menace. L'élargissement vers l'Est est comparable avec les précédents en termes de masse, mais augmentera davantage les disparités. - Les dix pays concernés représenteront 15% de la population de l'UE élargie et 19% de sa superficie.

D'après ces deux critères, cet ajout n'est pas le plus important : les trois premierspays ayant adhéré en 1973 (Royaume-Uni, Irlande, Danemark) représentaient le quart de la population de l'UE à 9, alors qu'en terme de superficie, les vagues d'adhésions précédentesétaient toutes plus importantes, relativement à la taille de l'UE à l'époque.

Si l'on considère le PIB, il est même le plus petit. - Il amènera par contre un accroissement plus important des disparités au sein de l'Union : en moyenne, la richesse par habitant de ces pays se situe en deçà de la moitié de la moyenneeuropéenne ; seuls trois pays dépassent ce seuil, la Slovénie, la République tchèque et la Hongrie.

A titre de comparaison, le PIB par habitant (en PPA) de l'ensemble Grèce (1981),Espagne et Portugal (1986) se situait à 60% de la moyenne européenne de 1986.

Toutefois, le dynamisme de ces économies, ainsi que les exemples irlandais et espagnols, plaidentpour l'optimisme quant à leur capacité à converger à moyen terme. 2) Le coût budgétaire L’élargissement aux PECO implique un effort financier conséquent de la part des pays membres.

En effet, c’est le premier élargissement destiné à des pays aussi en retards sur le planéconomiques.

Ce dernier n’est pas simplement une question d’ajustement provisoire de leurs budgets ou la surveillance de l’inflation, il concerne les infrastructures productivesindustrielle ou financière, les pratiques économiques et sociales.

Le retard technologique et économique produit un fossé entre l’Europe de l’Ouest et l’Europe de l’Est.

Il est nécessairede ne pas omettre d’anticiper les changements dans leurs implications sociales pour opérer un développement graduel et contrôlé des économies de l’Europe centrale et orientale. Plusieurs fonds sont mises en œuvre pour aider les PECO à rattraper leur retard mais le budget de l’Union, compte tenu de la conjoncture économique actuelle, est revu à la baisse.

Lesquestions financières sont importantes car les aides aux PECO signifient qu’il ne sera plus possible de donner des aides au développement de l’Espagne et du Portugal.

L’Unioneuropéenne est par ailleurs le premier donateur en aide humanitaire.

Les conséquences de l’effort budgétaire se feront sentir dans d’autres secteurs des anciens Etats-membresnotamment agricoles.

La prochaine renégociation de la Politique Agricole Commune (PAC) promet des négociations difficiles sur un plan politique. Lors de leurs adhésions, la question financière a été sensible car il semble que les aides financières n’étaient pas suffisantes pour aider économiquement les PECO.

Un sous-financement de l’Elargissement pourrait entraîner un effet de rejet de l’Union européenne qui serait en opposition avec l’objectif d’inclure les peuples d’Europe centrale et orientale dans lacommunauté démocratique européenne. On peut donc dire que La clé de la réussite de l'élargissement repose sur un processus de rattrapage économique des nouveaux membres, dans une perspective de gains de croissancepour l'ensemble de l'Union et d'effacement progressif des disparités entre Etats membres.

Mais elle repose également sur la perspective d'un rattrapage vers le haut et non vers le bas,c'est-à-dire ne rompant pas l'équilibre entre concurrence et solidarité atteint par l'Union à quinze. Bilan économique Suite à un léger ralentissement en 2005, les PECO ont vu leur croissance accélérer à nouveau en 2006 (avec une croissance du PIB approchant les 5 %), et ce en dépit des problèmespolitiques dans les principaux pays… La croissance est restée en constante augmentation en 2008 dans tous les PECO, dont les indicateurs conjoncturels affichent des niveaux record en janvier 2007 sauf en Hongrie.

EnPologne, Slovaquie et République tchèque, la demande intérieure a pris le relais du commerce extérieur comme soutien à la croissance.

En République tchèque, d’important flux d’IDEsont venus stimuler l’investissement.

La croissance a alimenté la baisse du chômage à l’œuvre dans la plupart des PECO, qui ont ainsi vu les revenus augmenter en 2006.

Ces haussesde revenus devraient continuer à tirer la consommation des ménages vers le haut dans les deux années à venir tandis que le commerce extérieur demeurera dynamique, malgré unléger ralentissement. En effet, la croissance de la demande mondiale, tirée en particulier par l’Allemagne, devrait être en partie compensée par l’appréciation récente de la plupart des taux de change de la. »

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