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Parfum exotique de Charles Baudelaire

Publié le 11/06/2023

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« Parfum exotique, Charles Baudelaire Introduction : đŸĄș Titre, auteur, date, đŸĄș ThĂšme « Spleen et IdĂ©al » de 1857 đŸĄș Lecture Ă  voix haute đŸĄș Sonnet en alexandrins đŸĄș 1er poĂšme de la section consacrĂ©e Ă  Jeanne Duval đŸĄș Son voyage Ă  l’Île bourbon (exotisme (= sortir du soi)) đŸĄș Annonce problĂ©matique et 2 mouvements : đŸĄș 1er mouvement (deux quatrains) : une rĂȘverie provoquĂ©e par l’odeur d’une femme đŸĄș 2Ăšme mouvement (deux tercets) : un voyage imaginaire jusqu’à l’ñme I- Une rĂȘverie provoquĂ©e par l’odeur d’une femme - - - - - Vers 1, dĂ©marre par un adverbe de temps « quand » introduisant deux complĂ©ments circonstanciels « les deux yeux fermĂ©s » et « en un soir chaud d’automne » cette construction donne un rythme lent et un sentiment de sĂ©rĂ©nitĂ© et de calme accentuĂ© par l’expression les « yeux fermĂ©s » La scĂšne se dĂ©roule « un soir chaud d'automne », l’oxymore composĂ© des mots chaud et automne offre d’autant plus l’atmosphĂšre paisible d’un Ă©tĂ© indien Vers 2, le poĂšte nous emmĂšne vers un rĂȘve idĂ©al, on retrouve les adjectifs « chaleureux » et « heureux » Ă©voquant un univers favorable au dĂ©veloppement de l'imaginaire. L’intimitĂ© maternelle et amoureuse parait grĂące Ă  l’utilisation du GN « ton sein chaleureux », le tutoiement accentuĂ© cette connotation de l’érotisme mais aussi de la protection maternelle. Vers 3, le verbe « je vois » crĂ©e un paradoxe puisqu’au vers 1 il a les « yeux fermĂ©s », on parle bien d’un rĂȘve ou d’une vision intĂ©rieure. Personnification des rivages puisqu’ils sont « heureux ». Vers 4, l’antithĂšse « Qu’éblouissent les feux d’un soleil monotone » permet d’évoquer Ă  la fois la chaleur, le calme et la douceur d’un soir d’étĂ© mais le mot « monotone » qui rime avec « automne » au vers 1 rappelle que le Spleen baudelairien n’est jamais loin. Les sensations sont trĂšs importantes on y retrouve le sens de la vue avec « les deux yeux fermĂ©s », « je vois », « Ă©blouissent » ; le sens de l’odorat avec « je respire », « l’odeur » ; le sens du toucher avec le champ de la chaleur « un soir chaud », « ton sein chaleureux », « les feux d’un soleil ». Vers 5, petit Ă  petit on passe de l’évocation.... »

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