Orient L'Orient est la partie du ciel où le soleil apparait quand il se lève. Géographiquement, on appelle Orient l'Asie,...
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Orient
L'Orient est la partie du ciel où le soleil apparait quand
il se lève.
Géographiquement, on appelle Orient l'Asie,
une partie de l'Egypte, et une partie de l'Europe: l'ensemble des pays situés à l'orient par rapport à l'Europe occidentale.
Au 1/18 siècle avant J.-C., Alexandre le Grand, roi de
Macédoine, se tailla, en Orient, un empire auquel il donna
pour capitale Babylone, dont les ruines se trouvent à cent
soixante kilomètres au sud-est de Bagdad.
Cet empire ne
lui survécut pas, mais les contacts entre les orientaux et
les Grecs, puis les Romains, se multiplièrent, et ils ont eu
une influence certaine sur le monde gréco-romain.
Alexandre avait vingt ans, en 335 avant J.-C., quand,
après la mort de son père Philippe II, roi de Macédoine, il fut nommé généralissime des armées grecques
pour combattre les Perses.
En un peu plus de dix.ans, il
devait conquérir un immense empire, correspondant
aujourd'hui, à peu près, à l'Egypte, à la Turquie, à la
Syrie, à l'Iraq, à l'Iran, au Pakistan et au nord-est de
l'Inde.
Il voulait même franchir le Gange et aller plus
loin, mais ses soldats refusèrent de le suivre.
II entendait fondre en une seule nation les Macédoniens et les
Perses et, donnant l'exemple, il épousa une fille du roi
de Perse, Darius, qu'il avait vaincu.
Après sa mort,
survenue à l'âge de trente-deux ans, son empire fut
partagé en quatre royaumes indépendants : la Macédoine et la Grèce, qui allèrent à Antipater, la Syrie à
Séleucus, qui fonda la dynastie des Séleucides, la
Thrace à Lysimaque, l'Egypte à Ptolémée, fils de Lagus, qui fonda la dynastie des Lagides.
Ces quatre
royaumes devaient tous devenir provinces romaines à
plus ou moins long terme.
Quant aux conquêtes les
plus orientales d'Alexandre, elles avaient fait rapidement défection.
Assurément, son entreprise répandit en Orient la
civilisation grecque, mais elle précipita aussi la décadence d'Athènes.
En refusant de suivre Alexandre
dans la voie de l'intégration qu'il préconisait, les Grecs
ont préféré coloniser, plutôt qu'assimiler, les orientaux.
Une conséquence de ce choix fut qu'une partie de leur
population, jeune et active, alla s'installer en Orient :
fonctionnaires, techniciens ou colons, ils y prirent femmes et ne revinrent pas en Grèce.
Les échanges
commerciaux se développèrent évidemment, mais la
multiplication des ports ne fut pas bénéfique au Pirée.
En fin de compte, les ports d'Asie négocièrent avec
Rome et les Grecs n'exercèrent plus qu'un rayonnement culturel.
Ils ne surent pas, en élevant le niveau de
vie des orientaux, augmenter leurs besoins, donc leur
demande de produits de consommation.
En revanche,
l'industrie et l'agriculture grecques ont supporté difficilement les concurrences nouvelles.
Quant aux politiques pratiquées dans les nouveaux
royaumes issus de l'empire d'Alexandre, elles furent de
deux sortes : les Séleucides favorisèrent l'hellénisation
par une colonisation à la grecque de leur royaume; les
Ptolémées maintinrent la séparation des deux communautés, faisant par exemple d'Alexandrie d'Egypte une
ville grecque, d'administration autonome.
Décevants, somme toute, au plan économique, les
contacts avec l'Orient furent en revanche déterminants
pour les Grecs, puis pour les Romains, aux points de vue
culturel, artistique et religieux.
Il se produisit un mouvement intellectuel hellénistique très foisonnant qui sut
préserver l'héritage dans la partie méditerranéenne des
conquêtes d'Alexandre et qui devait aboutir à faire de
Byzance la future capitale de l'empire romain d'Orient.
(Le monde hellénistique est l'ensemble des Etats et des
dynasties issus des conquêtes d'Alexandre et il correspond à la période de la civilisation grecque allant de ces
conquêtes à la conquête romaine.)
Pratiquant une....
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