Nouvelle-Zélande (1998-1999) Éclatement de la coalition gouvernementale A la suite de la démission, le 12 août 1998, de son ministre...
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Nouvelle-Zélande (1998-1999)
Éclatement de la coalition gouvernementale
A la suite de la démission, le 12 août 1998, de son ministre de l'Économie,
Winston Peters, leader du New Zealand First, partenaire minoritaire de la
coalition au pouvoir, le Premier ministre Jenny Shipley (Parti national,
conservateur), en poste depuis décembre 1997 seulement, s'est trouvé à la tête
d'un gouvernement minoritaire.
W.
Peters s'était opposé à la privatisation des
parts détenues par l'État dans l'aéroport de Wellington.
Dès lors, le
gouvernement s'est maintenu au pouvoir grâce au soutien, au Parlement, de
plusieurs députés indépendants, transfuges du New Zealand First.
Dans l'attente
des élections générales devant avoir lieu fin 1999, l'opposition travailliste,
dirigée par Helen Clark, a tenté, sans grand succès, d'impliquer J.
Shipley dans
le "scandale du Bureau du tourisme", une affaire politico-financière qui a coûté
son poste, en avril 1999, au ministre du Tourisme, Murray McMully.
Sur le plan économique, la crise financière asiatique apparue à la mi-1997 a eu
plus d'impact que prévu (récession de 0,3 % et 7,7 % de chômage), amenant le
gouvernement à adopter en juin 1998 de nouvelles mesures d'austérité (coupe de
76 millions de dollars É-U dans les dépenses publiques).
Le montant des....
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