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Notion espace ouvert

Publié le 11/05/2014

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Ecole National d'Architecture Année Universitaire : 2013 / 2014 Notion Espace Ouvert Dissertation Etudiant : Salmane Bouchra Encadré par : Mr Hakim Cherkaoui Salmane Bouchra Encadré par : Mr Hakim Cherkaoui Salmane Bouchra Encadré par : Mr Hakim Cherkaoui Salmane Bouchra Encadré par : Mr Hakim Cherkaoui Qu'est ce qu'un espace ouvert ? Y a-t-il eu fondement ? 'Espace ouvert' a-t-il pour synonyme 'espace indifférencié', ou encore 'immatérialité' ? La question de l'espace ouvert ne se pose-t-elle que par rapport à l'espace clos, généré par le mur plein ? Ce questionnement s'applique à l'architecture, bien entendu, mais aussi à la ville architecturée. Il y a en effet une relation entre espace ouvert et espace public. Il est donc nécessaire de distinguer la compréhension de l'espace ouvert dans ses dimensions territoriale et paysagère, d'une part, et architecturale d'autre part. Les espaces ouverts produits par les architectes modernes ne procèdent pas de la même logique que celle liée aux territoires, où l'articulation des pratiques économiques, idéologiques et culturelles est dominante. On va essayer dans ce papier de ce concentré sur la dimension architectural de l'espace ouvert. Mais avant toute chose on va parcourir l'évolution de l'espace dans l'histoire. Parler de la notion de l'espace nous implique à citer deux dualité prépondérante, formel : la relation de distance, le vide, le creux le contenu...Et l'autre matériel : les êtres corporels qui supporte cette relation, le contenant, l'enveloppe... Aussi bien que Intérieur/ Extérieur. Certes la notion intérieure, extérieure ne sont pas nécessairement liées à celle de couvert et de découvert. L'Homme a tendance à considérer l'environnement de manière egocentrique. Lorsque nous nous trouvons en ville ou dans un jardin nous le considérons comme intérieur. Inversement l'intérieur acquiert son intensité grâce la présence de limites face à un extérieur. Ces dualités ont en quelque sorte marquée l'évolution de l'espace dans l'histoire. Aristote définit l'espace comme un contenant de choses, une sorte de succession d'enveloppes englobantes. L'espace est donc nécessairement un creux limité à l'extérieur et rempli à l'intérieur. Il n'y a pas d'espace vide ; tout a sa place, son lieu son endroit. En effet les anciens traités d'architecture parlent rarement de l'espace de manière directe. Leurs théories portent sur les éléments physiques de l'édifice et sur les motivations de leur forme, que sur le creux qu'ils délimitent. Le discours sur l'espace ne se développe qu'au début du XIXe siècle avec l'architecture métallique. On insiste maintenant sur la priorité de l'espace. August Schmarsow cite que : « ...L'homme conçoit en premier lieu l'espace qui l'entoure et non pas les objets physiques qui sont supports de signification symbolique. Toutes les dispositions statiques ou mécaniques, ainsi que la matérialisation de l'enveloppe spatiale ne sont que des moyens pour la réalisation d'une idée vaguement pressentie. L'architecture est art lorsque le projet de l'espace prime nettement sur le projet de l'objet ». Pour l'architecte l'espace ou l'intervalle entre sol, murs et plafond n'est pas le néant, bien au contraire c'est la raison même de son activité es...

« Qu’est ce qu’un espace ouvert ? Y a-t-il eu fondement ? ‘Espace ouvert’ a-t-il pour synonyme ‘espace indifférencié’, ou encore ’immatérialité’ ? La question de l’espace ouvert ne se pose-t- elle que par rapport à l’espace clos, généré par le mur plein ? Ce questionnement s’applique à l’architecture, bien entendu, mais aussi à la ville architecturée.

Il y a en effet une relation entre espace ouvert et espace public.

Il est donc nécessaire de distinguer la compréhension de l’espace ouvert dans ses dimensions territoriale et paysagère, d’une part, et architecturale d’autre part.

Les espaces ouverts produits par les architectes modernes ne procèdent pas de la même logique que celle liée aux territoires, où l’articulation des pratiques économiques, idéologiques et culturelles est dominante.

On va essayer dans ce papier de ce concentré sur la dimension architectural de l’espace ouvert.

Mais avant toute chose on va parcourir l’évolution de l’espace dans l’histoire.

Parler de la notion de l’espace nous implique à citer deux dualité prépondérante, formel : la relation de distance, le vide, le creux le contenu…Et l’autre matériel : les êtres corporels qui supporte cette relation, le contenant, l’enveloppe… Aussi bien que Intérieur/ Extérieur.

Certes la notion intérieure, extérieure ne sont pas nécessairement liées à celle de couvert et de découvert.

L’Homme a tendance à considérer l’environnement de manière egocentrique.

Lorsque nous nous trouvons en ville ou dans un jardin nous le considérons comme intérieur.

Inversement l’intérieur acquiert son intensité grâce la présence de limites face à un extérieur.

Ces dualités ont en quelque sorte marquée l’évolution de l’espace dans l’histoire. Aristote définit l’espace comme un contenant de choses, une sorte de succession d’enveloppes englobantes.

L’espace est donc nécessairement un creux limité à l’extérieur et rempli à l’intérieur.

Il n’y a pas d’espace vide ; tout a sa place, son lieu son endroit.

En effet les anciens traités d’architecture parlent rarement de l’espace de manière directe.

Leurs théories portent sur les éléments physiques de l’édifice et sur les motivations de leur forme, que sur le creux qu’ils délimitent.

Le discours sur l’espace ne se développe qu’au début du XIXe siècle avec l’architecture métallique.

On insiste maintenant sur la priorité de l’espace.

August Schmarsow cite que : « …L’homme conçoit en premier lieu l’espace qui l’entoure et non pas les objets physiques qui sont supports de signification symbolique.

Toutes les dispositions statiques ou mécaniques, ainsi que la matérialisation de l’enveloppe spatiale ne sont que des moyens pour la réalisation d’une idée vaguement pressentie.

L’architecture est art lorsque le projet de l’espace prime nettement sur le projet de l’objet ».

Pour l’architecte l’espace ou l’intervalle entre sol, murs et plafond n’est pas le néant, bien au contraire c’est la raison même de son activité est de créer ce creux, pour contenir.

Il lui donnera une forme concrète pour offrir un lieu de séjour et une relative liberté de mouvement dont l’homme a besoin.

La peinture, la sculpture et la musique ont aussi leur spatialité mais elle se définit de l’extérieur, n’offrant qu’une possibilité de pénétration mentale.

L’architecture se définit de l’extérieur et l’intérieur, les murs ont deux côté.

Nous la pénétrons avec le corps et pas seulement avec l’esprit.. »

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