Nombres et Opérations 1) Les Entiers Naturels Deux mouvements de pensée sont à l'origine de l'idée de nombre : - L'idée ordinale du nombre : dans ce cas, chaque objet est considéré comme particulier : chaque mot désigne un objet et chaque nombre a un statut de numéro.
Publié le 05/04/2015
Extrait du document
«
*
** Pa r exem ple, da ns un système de n umération d écim ale, on r egroupe d’abord les éléme nts par
d
ix : la no
uvelle uni té d ’ordre sup érieur , la d izaine.
Et ai nsi d e suit e, on o bt ient des un ités de
d
iffé rents o rdr es, dont la c arac tér istiq ue est q u’une un ité d’ un ce rtai n ordr e co ntient dix u nités de
l’or
dre i mméd iatem ent i nféri eur u
ni té simple 1 10°
d
izai ne 10
x 1 10 1
c
en taine 10
x 10 10 2
m
illier 10
x 10 x 10 ou 10 x 100 10 3
U
n système de nu mération p eut êtr e fon dé sur le pr incipe d’u ne bas e unique : c’
est le cas du
système d
e numération de l’An cien ne Egypt e (u
tilisat ion de h iéroglyphes don t la sign ifica tion est
i
nd épend ante de le urs positi ons).
De no mbreux systèmes de num ération fon dent leur éc ritur e sur
l’ex
istence d’u ne bas e pri nc ipale e t d’une base se condaire.
L
a nu mération d e posi tion
L
e pr incip e de p osition c onsist e à do nner des signif icat ions aux pl aces oc cupé es par les chi ffres : la
v
aleur d ’un chiffre est fo nctio n de sa pla ce occupé e da ns l’é critur e.
L ’abse nce d’u n certain o rdre
d
oi t êtr e symbolisée da ns l’écr iture : le symbole 0
est chargé de représen té cette a bsen ce.
U
n tel système de n umération p ossède un p ouv oir p otent iel illimit é de r epr ésen tation des nomb res
e
nt iers : d
ix ch iffres suffise nt pour cel a.
La longue ur de l’ écr iture re nseig ne sur l’ordr e de gr and eur
d
u nom bre.
*
** Le p ri nc ipe d ’une num érati on en base d ix (numér ation d écimale d e position) co nsiste à organiser
la c
ollect ion d’objets à d énombre r en r egrou pant ces d erniers pa r parquets de dix ( dizaines), puis
p
ar pa quets de d ix diza ines (c entaines), et a insi de sui te.
U ne fo is c es regr oupemen ts e ffe ctu és, on
n
ot e pou r cha qu e ord re le nom bre d’unités restan tes no n réu nies dans un reg roupem ent d ’ordre
sup
érieur .
Ch acun de c es nomb res, for cément i nférieur à d ix, est r eprésent é par un c hiffre.
L
’a bsenc e d’une u nité d ’un c ertain ord re est symbolisé pa r le zér o.
67 503
= (6 x 10 000)
+ ( 7 x 1 000)
+ ( 5 x 100) + ( 0 x 10) + ( 3 x 1)
= (6 x 10 4
)+ ( 7
x 10 3
) +
( 5 x 10²) + ( 3 x 10°) Da
ns le no mbre 67 503,
7 est le chi ffre d es milliers mais le nomb re des millie rs est 67 P
our simplif ier la n umé ration orale e t pour fa ciliter la lec ture de l’é critur e des no mbres, o n crée
d
es cl asses d’unités par t ranch e de t rois ch iffr es.
L
’ar ithmét ique, sc ience d es nombr es Déf
inition d e l’ensemble d es ent iers n at urels De
ux déf initi ons axi omat iques des ent iers n at urels sont néc essair es pour c erner les aspe cts car dinal
e
t or dinal :
- u
ne v ersio n formalist e liée à l’aspe ct cardinal des n ombres en tiers - u
ne v ersio n plus in tuitive lié e à l’asp ect ordinal des nom bres entiers, les axiom es de Pe ano C
es deux d éfinit ions se co mplèt ent.
N : e
nsemble d es ent iers na turels Z : e
nsemble d es ent iers rel atifs Q : ens
emble des en tiers rat ionnels D : ens
emble des dé cimaux R : e
nsemble d es nombr es réels L
’e nsemble des en tiers nat ur els es t to talem ent ordonné Q
uels que so ient les entiers a et b, on a soit a ≤ b, so it a ≥ b On a a
≤ b si et seuleme nt s’il exist e un entier n aturel c t el que b = a + c (si c = 0, a = b ) De
ux nomb res cré en t en tre e ux un e différence.
L
a co mpa raison des en tiers nat ur els n éc essit e l’existe nce d’u ne opération d ans N, l’ad dition D’u
n po int d e vue car dinal, on p eut com parer les car din aux de deux ensembles en é ta blissant u ne
c
orr espon dance t erm e à te rme entre les deux e nsembles (pro cédur e de c omparaison mob ilisable
p
ar des e nfants de ma ternelle).
D’u
n po int d e vue ord inal, a < b si et se uleme nt si « a
vi ent a vant b »
d ans la suite des nomb res.
≤ est un
e relation d’ ordre.
»
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