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Nombres et Opérations 1) Les Entiers Naturels Deux mouvements de pensée sont à l'origine de l'idée de nombre : - L'idée ordinale du nombre : dans ce cas, chaque objet est considéré comme particulier : chaque mot désigne un objet et chaque nombre a un statut de numéro.

Publié le 05/04/2015

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Nombres et Opérations 1) Les Entiers Naturels Deux mouvements de pensée sont à l'origine de l'idée de nombre : - L'idée ordinale du nombre : dans ce cas, chaque objet est considéré comme particulier : chaque mot désigne un objet et chaque nombre a un statut de numéro. Le nombre transite par le langage oral. Il faut inventer et mémoriser une suite de mots dans un ordre immuable > Apprentissage de la « comptine numérique » des nombres (les mots de nombres s'égrènent selon un ordre établi, et après chaque mot, il y en a un autre ; la suite ne s'arrête jamais). C'est en voulant connaître le nombre qui vient « après » que l'enfant découvre progressivement l'organisation « algorithmique » de la numération orale. *** Une définition ordinale du nombre : les axiomes de Peano (mathématicien italien) 0 est un nombre Tout nombre a un successeur qui est également un nombre Deux nombres n'ont jamais le même successeur (ou alors les nombres sont égaux) Le successeur d'un nombre ne peut être 0 Si une classe contient 0 et un nombre quelconque n, et si le successeur de n en fait également partie, cette classe contient tous les nombres (principe d'induction complète) - L'idée cardinale du nombre : si l'on s'intéresse à la notion de quantité et notamment à sa mémorisation (conservation), c'est l'idée de correspondance terme à terme qui s'impose. La collection est considérée dans son tout. La reconnaissance immédiate d'une quantité (« subtizing ») n'est guère possible au-delà de six éléments. Les systèmes de numération 1/ Les numérations figurées Pour représenter les nombres, les diverses sociétés ont utilisé divers objets naturels ou fabriqués. 2/ Les numérations orales Le système de numération décimale de position a - dix mots pour les unités, - des mots pour certaines dizaines - des mots qui apparaissent comme des exceptions pour les nombres de 11 à 16 - des mots pour certaines unités d'ordre supérieur Il y a des irrégularités dans l'oralisation de notre système de numération décimale qui demande à l'enfant de : ? s'approprier les mots de la langue qui ne se conforment pas au système algorithmique de la numération écrite (les nombres 11, 12, 13, 14, 15, 16 sont dénommés par un seul mot favorisant une lecture globale de ces écritures : ceci suppose une compréhension approfondie du système écrit de numération décimale - par contre 17, 18, 19 sont des mots composés - le nombre 20 apparaît comme une rupture ...) ? comprendre la signification de la juxtaposition des mots : « trois cents » signifie trois fois cent ou trois centaines (les mots se multiplient) « cent quatre » signifie cent plus quatre ou une centaine et quatre unités (les mots s'ajoutent) 3/ Les numérations écrites Le choix d'un nombre limité de symboles et le choix d'une ou plusieurs bases de numération sont au fondement de chaque système de numération. ? Le principe d'une base de numération Ce principe consiste à compter par paquets contenant un nombre fixé d'éléments et à désigner par un symbole écrit ou un assemblage de symboles le nombre d'éléments. Puis, on forme des paquets de paquets et ainsi de suite. Ce principe est une réponse au problème de l'énumération des éléments d'une collection : ne pas oublier d'éléments, ne pas les compter deux fois, les réorganiser pour en rendre compte de manière intelligi...

« * ** Pa r exem ple, da ns un système de n umération d écim ale, on r egroupe d’abord les éléme nts par d ix : la no uvelle uni té d ’ordre sup érieur , la d izaine.

Et ai nsi d e suit e, on o bt ient des un ités de d iffé rents o rdr es, dont la c arac tér istiq ue est q u’une un ité d’ un ce rtai n ordr e co ntient dix u nités de l’or dre i mméd iatem ent i nféri eur u ni té simple 1 10° d izai ne 10 x 1 10 1 c en taine 10 x 10 10 2 m illier 10 x 10 x 10 ou 10 x 100 10 3 U n système de nu mération p eut êtr e fon dé sur le pr incipe d’u ne bas e unique : c’ est le cas du système d e numération de l’An cien ne Egypt e (u tilisat ion de h iéroglyphes don t la sign ifica tion est i nd épend ante de le urs positi ons).

De no mbreux systèmes de num ération fon dent leur éc ritur e sur l’ex istence d’u ne bas e pri nc ipale e t d’une base se condaire.

 L a nu mération d e posi tion L e pr incip e de p osition c onsist e à do nner des signif icat ions aux pl aces oc cupé es par les chi ffres : la v aleur d ’un chiffre est fo nctio n de sa pla ce occupé e da ns l’é critur e.

L ’abse nce d’u n certain o rdre d oi t êtr e symbolisée da ns l’écr iture : le symbole 0 est chargé de représen té cette a bsen ce.

U n tel système de n umération p ossède un p ouv oir p otent iel illimit é de r epr ésen tation des nomb res e nt iers : d ix ch iffres suffise nt pour cel a.

La longue ur de l’ écr iture re nseig ne sur l’ordr e de gr and eur d u nom bre.

* ** Le p ri nc ipe d ’une num érati on en base d ix (numér ation d écimale d e position) co nsiste à organiser la c ollect ion d’objets à d énombre r en r egrou pant ces d erniers pa r parquets de dix ( dizaines), puis p ar pa quets de d ix diza ines (c entaines), et a insi de sui te.

U ne fo is c es regr oupemen ts e ffe ctu és, on n ot e pou r cha qu e ord re le nom bre d’unités restan tes no n réu nies dans un reg roupem ent d ’ordre sup érieur .

Ch acun de c es nomb res, for cément i nférieur à d ix, est r eprésent é par un c hiffre.

L ’a bsenc e d’une u nité d ’un c ertain ord re est symbolisé pa r le zér o.

67 503 = (6 x 10 000) + ( 7 x 1 000) + ( 5 x 100) + ( 0 x 10) + ( 3 x 1) = (6 x 10 4 )+ ( 7 x 10 3 ) + ( 5 x 10²) + ( 3 x 10°) Da ns le no mbre 67 503, 7 est le chi ffre d es milliers mais le nomb re des millie rs est 67 P our simplif ier la n umé ration orale e t pour fa ciliter la lec ture de l’é critur e des no mbres, o n crée d es cl asses d’unités par t ranch e de t rois ch iffr es.

L ’ar ithmét ique, sc ience d es nombr es Déf inition d e l’ensemble d es ent iers n at urels De ux déf initi ons axi omat iques des ent iers n at urels sont néc essair es pour c erner les aspe cts car dinal e t or dinal : - u ne v ersio n formalist e liée à l’aspe ct cardinal des n ombres en tiers - u ne v ersio n plus in tuitive lié e à l’asp ect ordinal des nom bres entiers, les axiom es de Pe ano C es deux d éfinit ions se co mplèt ent.

N : e nsemble d es ent iers na turels Z : e nsemble d es ent iers rel atifs Q : ens emble des en tiers rat ionnels D : ens emble des dé cimaux R : e nsemble d es nombr es réels L ’e nsemble des en tiers nat ur els es t to talem ent ordonné Q uels que so ient les entiers a et b, on a soit a ≤ b, so it a ≥ b On a a ≤ b si et seuleme nt s’il exist e un entier n aturel c t el que b = a + c (si c = 0, a = b ) De ux nomb res cré en t en tre e ux un e différence.

L a co mpa raison des en tiers nat ur els n éc essit e l’existe nce d’u ne opération d ans N, l’ad dition D’u n po int d e vue car dinal, on p eut com parer les car din aux de deux ensembles en é ta blissant u ne c orr espon dance t erm e à te rme entre les deux e nsembles (pro cédur e de c omparaison mob ilisable p ar des e nfants de ma ternelle).

D’u n po int d e vue ord inal, a < b si et se uleme nt si « a vi ent a vant b » d ans la suite des nomb res.

≤ est un e relation d’ ordre. »

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