Ne vit-on en société que par intérêt ? LES CLÉS DU SUJET ■ Définir les termes du sujet Vivre en...
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Ne vit-on en société que par intérêt ?
LES CLÉS DU SUJET
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Définir les termes du sujet
Vivre en société
Vivre en société, c'est vivre avec d'autres hommes selon les mêmes lois.
Distincte de la vie solitaire, la vie en société ne désigne donc pas la seule
juxtaposition d'individus, mais un ensemble d'individus liés par des lois
communes.
Intérêt
• L'intérêt est ce qui nous importe en tant que cela nous est utile, c'est
à-dire en tant que cela nous permet de mieux satisfaire nos besoins ; c'est
aussi ce qui nous engage dans une action car nous en voyons la fin, le but
recherché.
• La poursuite de l'intérêt implique un calcul qui nous permet de déter
miner ce qui a pour nous le plus d'avantages et le moins d'inconvénients,
cela implique donc une délibération sur les moyens les plus efficaces pour
atteindre nos fins, c'est-à-dire sur ce qui constitue un bien pour nous.
■
Dégager la problématique et construire un plan
La problématique
• Le problème posé par le sujet réside dans l'association de l'intérêt et
de la société.
En effet, on a tendance à se représenter l'intérêt comme
relevant de l'égoïsme quand vivre en société supposerait, au contraire, une
aptitude à dépasser nos égoïsmes.
Mais alors, comment serait-il possible
que nous soyons conduits à dépasser notre égoïsme par intérêt, c'est-à
dire pour satisfaire notre égoïsme ?
• La problématique découle de ce problème central, puisqu'il s'agira de
se demander si l'intérêt est le seul motif de notre adhésion à la société,
dès lors que la logique individuelle de l'intérêt semble devoir se heurter à
la logique collective de la société, source de contraintes, de limites impo
sées à notre volonté.
Mais alors, au-delà de l'intérêt, qu'est-ce qui pourrait
motiver notre adhésion à la société ? Faudrait-il supposer en nous une
vertu sociale innée, qui nous détournerait inéluctablement d'un mode de
vie solitaire ?
Le plan
• Dans un premier temps, on montrera que le choix de la vie sociale n'a
rien d'évident au regard de nos intérêts particuliers.
Mais alors, serait-il
possible de penser que nous faisons ce choix contre nos intérêts ?
• Dans un second temps, nous....
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