MoyenÂge Extension de la conscience V V Sowenir Attenl9 1 1 \: V Se représenter / 1 !/ Images A...
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MoyenÂge
Extension de la conscience
V
V
Sowenir
Attenl9
1
1
\: V
Se représenter
/
1
!/
Images
A
Images
Conscience interne du temps
Royaume de Dieu
Royaume terrestre
/
-------------7---- __________
B
'
Théologie historique
Findes temps
"-
---�
----------
L'analyse du temps faite par St AUGUSl1N dans le
XI' Livre des Confessions est restée œ�.
Elle ne
se contente pas de décrire la faculté de la conscience
(memoria) constitutive de l'expérience du temps,
mais
elle examine radicalement la constitution fonda
mentale de l'être de l'homme comme étant une
essence temporelle en relation avec l'éternité de
la vérité.
St AoouS'JtN convertit totalement l'antique concep
tion du temps lié au cosmos, en lui donnant la
dimension d'une conscience du temps, interne et
subjective.
Si l'on cons� le temps comme quelque chose de
donné objectivement, alors il se décompose en
moments distincts.
Car le passé n'est plus, le futur
n'est pas encore, et le �t se mluit à l'infime
point de passage du passé à l'avenir.
Nous avons pourtant une conscience de la dur6e,
une expérience du temps, et nous disposons d'une
mesure du temps.
Cela n'est de toute évidence pos
sible que si la conscience humaine a la faculté de
conserver dans la mémoire, en tant qu'images, les
traces que laisse denièrc elle l'impression sensible
passagère - produisant ainsi la dur6e.
La manière
dont les images sont rendues prlsentts à l'esprit
pennet de distinguer les 3 dimensions du temps
comme
« Le présco1 du passé, c'est la mémoire ;
le présent du pdsmt, c'est la vision ;
le �t du futur, c'est l'attente.
»
C'est pourquoi il n'est pas juste de dire que passé et
futur sont, car seule l'expérience du présent existe
vraiment, accompagn6e, dans l'esprit, d'une repré
sentation du passé et du futur.
Dans l'âme, nous
mesurons le temps qui nous est ainsi donné comme
une distension de r 8me (distentio aninu).
A la
lisiàedeœuedislensioo vers le passé et le futur, les
images s'obscwcisscnt de plus en plus.
Comme l'esprit produit de cette façon les dimen
sions temporelles, l'intériorité de l'homme est dans
une attente petpéluelle, écartelée entre accomplis
sement futur et souvenir.
L'originalité de St AoouS'JtN a été de transformer la
vision plalOnicienne du temps, défini comme chute,
image immobile et pervertie de l'éternité, en une
justificatiœ du temps comme espace de CIWiœ et
de sanctification, où l'existence peut se sauver pan:e
qu'elle se relie à l'essence divine qui la crée en la
tirant du néant - le néant toujours menaçant et tou
jours attirant.
L'Etre nous sort du néant et nous
incite à être, à nous délivrer du mal induit par le flux
du temps.
L'expérience d'une temporalité propre oriente
l'homme vers l'impérissable.
L'esprit parvient à la
sérénité en se tournant vers la vérité éternelle,
« [•••] non pas dispersé à travers une multiplicité
toujours en mouvement, mais réuni dans l'antici
pation de l'avenir,._
Dans la mesure où l'esprit se tourne vers le Dieu
éternel duquel tout être reçoit son être, l'homme
«�de l'éternité•·
L homme, d'après StAoouS'JtN, est« une substance
Augustinisme
faite de corps....
»
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