Mora omnis odio est sed facit sapientiam Tout retard nous déplait, mais il nous rend sages Cette sentence de Publilius...
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Mora omnis odio est sed facit sapientiam
Tout retard nous déplait, mais il nous rend sages
Cette sentence de Publilius Syrus (M 3) fut plusieurs fois citée par
Albertano de Brescia (Sermones quattuor, 3 : De amore et dilectione,
3, 15 ; Ars loq11endi et tacendi ; Liber Consolationi.î et Consilii, 2 ; cf.
également Raymond de Béziers.
Liber Kali/ae et Dimnae) ; Ovide soulignait lui aussi les aspects positifs des retards et des tergiversations,
parfois utiles pour éclaircir ou dénouer une situation, et il conseillait à
son lecteur de ne pas se marier trop précipitamment : Habent parvae
commoda magna morae, > (Fastes, 3, 394).
Signalons également le célèbre vers de
Sénèque (Agamemnon, 130 : Quod ratio non quit saepe sanavit mora,
>), que reprendra le Pseudo-Sénèque (De moribus,
118) et qui sera répertorié par Walther (26007); il sera cité à l'époque
moderne par Jacob Masen (Palaestra eloquentiae ligatae, 1.
2, 238).
o•autres foi 111llles plus banales ont la même signification, notamment
un proverbe utilisé par Sidoine Apollinaire (Ep.• 2, 6, 1 : Moram esse
meliorem.
> (cf.
aussi Stace,
Thébaïde, 3, 718; Cassiodore, Variae, 1, 39), ainsi qu'une variante....
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