Mauritanie (2000-2001) Contestation des relations diplomatiques avec Israël À deux ans de l'élection présidentielle (2003), Ahmed ould Daddah, candidat malheureux...
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Mauritanie (2000-2001)
Contestation des relations diplomatiques avec Israël
À deux ans de l'élection présidentielle (2003), Ahmed ould Daddah, candidat
malheureux en 1992, se trouvait à nouveau dans le collimateur de la justice
mauritanienne, le pouvoir cherchant par tous les moyens à l'écarter du scrutin.
Au terme d'une réunion extraordinaire du gouvernement, le président Maaouya ould
Taya a décidé, le 28 octobre 2000, de dissoudre le parti de celui-ci, l'Union
des forces démocratiques/Ère nouvelle (UFD/en).
Cette décision faisait suite aux
manifestations organisées à Nouakchott et Nouadhibou, la capitale économique,
pour réclamer la rupture immédiate des relations diplomatiques avec Israël,
après diffusion par les médias du monde entier des images de la mort d'un
Palestinien de douze ans pris avec son père sous les tirs de l'armée isralienne.
Le gouvernement, qui avait officialisé ses relations avec l'État hébreu en
octobre 1999, a accusé l'opposition d'incitation à la violence et d'intelligence
avec l'étranger.
L'autre fait politique de l'année a été le remaniement ministériel du 28 janvier
2001.
Très attendu, celui-ci n'aura véritablement été marqué que par la
désignation aux Affaires étrangères de Dah ould Abdi, ancien ambassadeur de la
Mauritanie à Paris et à Rabat, réputé avoir un large....
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